mardi 1 septembre 2009

La journée des ouragans

Gagnantes, il y a eu.
Finalement, ce duel Cannonballs - Venus Speculum a connu une issue quantifiable, après le match nul de l'an dernier qui avait horrifié les spectateurs présents.

Mais avant tout et pour créer du faux suspense, parlons de la finale consolation...

La météo avait encore décidé de nous faire chier un brin en cette belle fin de semaine de balle, alors que des restants de Bill l'ouragan ou je ne sais quelle tempête tropicale louche sont venus s'abattre sur Montréal, après une semaine de soleil radieux et de retour aux chaussettes vu le fond de l'air frais. Les hautes instances de la ligue s'étaient mises d'accord pour reporter la finale au dimanche, vues ces prévisions douteuses.
Grand bien leur en fit (si ça se dit), puisque la journée de dimanche, bien que variable, fut au moins assez stable pour tenir les deux matchs de finale. En plus, si notre meilleur ami Jacques Auger de baseball Montréal est en effet venu surveiller si on utilisait notre terrain tel qu'il nous l'avait menacé de sa voix tendre par téléphone, il a bien pu voir, grâce au BBQ en place, au système de son qui crachait Electric Avenue et aux spectateurs présents qu'on jouait bel et bien à la balle cette journée-là...

C'est à 13h que se sont élancées les deux équipes déçues des demi-finales, les Boules à mites et les Cherry Killers. Chacune des équipes avait une défaite à se faire pardonner et elles tentaient bien de régler ça en leur faveur, mais toujours dans la bonne humeur.

Les boules à mites ont commencé sur les chapeaux de roues, sans doute encore sur le high de leur quasi-victoire sur les Cannonballs le mardi précédent. Même sans l'aide d'Isabel Rancier (qu'on m'a reproché de nommer trop souvent, mais c'est devenu comme naturel...), barrée du dos, mais grâce à ses nouveaux gros canons Rosalie Julien et Catherine Leduc (qui, selon des sources anonymes, coure les bras par en arrière) pour ne nommer que celles-là, les filles en jaune avaient sans aucune doute décidé de finir l'année en gagnantes.
Malheureusement pour elles, il semble que les Cherry avaient exactement la même stratégie, puisque en mi-parcours, les filles à la tête de mort ont pris le taureau par les cornes pour remonter la pente.
Ce sont finalement les Cherry qui ont remporté la consolation, en l'absence de leur capitaine, qui devait encore être en train de compiler des stats assise derrière un stand dans la capitale nationale.
Avec une autre défaite par un seul point, les BAM auront définitivement quelque chose à venger l'an prochain pour la saison 4 de la LEJ.

15h: les finalistes s'approchent du terrain.
15h01: la pluie se met à tomber, mouillant du même coup les hot-dogs et les veggie dogs d'Éli Bissonnette grillant sur le Porta-chef.
Les deux équipes finalistes se regardent, incrédules, se demandant si la finale ne sera pas encore une fois match nul, cette fois, 0 à 0.

Finalement, l'ouragan Bill devenu averse (on est bien peu de choses, même quand on est une tempête) s'est déplacé vers l'est et la partie a pu commencer, sous les encouragements de la foule qui, dixit l'analyste Marc-Antoine Godin, portait à droite cette journée-là, soit le côté de Venus Speculum.
Les underdogs encore...

Si les Venus souffraient de l'absence de leur lanceuse-étoile Christine Beaulieu (laquelle avait préféré jouer au théâtre pendant 8 heures consécutives au lieu de venir lancer des balles rapides, chacun ses goûts), les Canons elle, souffraient plutôt d'une surabondance de lanceuses sur le banc, alors qu'Audrey Villiard, dont les genoux avaient flanchés l'an dernier devant l'ampleur de la tâche et Valérie-lanceuse-sub-mais pourtant-dans-l'alignement-pareil s'étaient trouvées des positions alternatives, puisque c'est Line Nault qui trônait fièrement au monticule.
Ce fût d'ailleurs un choix payant pour les Canons puisque Line et son sourire en coin n'ont accordé aucun but sur balle de toute la partie.

Les Venus, qui commençaient au bat, ont conclu leur 1ère présence au bâton avec un petit point, juste assez pour se dire que la game était commencée. Geneviève Perron au 2e, Dottie en personne s'élance avec le bâton flammes de feu. C'est un double au champ gauche, la Perron rentre et voilà le Venus Speculum (toujours selon M. Godin) inscrit au tableau. Yé.
Au tour des Canons de s'installer au bâton et Geneviève Albert de faire de même au monticule.
Première frappeuse: Anaïs Favron. Premier pitch: elle envoie la balle valser loin loin loin au champ gauche toujours. Ouille.
Carolina, voltigeuse de gauche n'en finit plus de courir vers la balle et Anaïs de courir sur les buts. C'est loin, très loin, est-ce un circuit? Fiou. Seulement (seulement...) un triple. Et ça fait mal. Quel coup pour partir la game et casser les genoux de l'adversaire.
Et rien pour mettre en confiance une lanceuse un peu stressée (on le serait à moins). Comme de fait, par la suite, ce sont les buts sur balle 100% non intentionnels qui se sont accumulés. L'arbitre C. Laurence était strict en plus, il ne laissait rien de gratuit à la pauvre Gen Albert, qui a fait, comme on dit dans le milieu, un Villiard. Comme quoi, ça arrive même aux meilleures. En fait, surtout aux meilleures, parce que sinon, on s'en aperçoit pas.

5 points plus tard pour les Canons et une manche à oublier pour les Venus, elles étaient de retour au bâton, le moral un peu à plat avec l'idée que la game allait être longue.
C'était sans compter sur l'as caché dans la manche 3/4 des VS: la revenante Myriam Beauchemin, lanceuse étoile de la première saison et demie des filles tricolores, qui avait été sortie, pour les besoins de la cause, de son congé de maternité. Elle frappe fort, elle lance bien et ne connaît pas le sens du mot pression. Bref, un atout incroyable pour les VS.
Dès son arrivée au monticule, les choses ont changé et le moral est revenu. Solide comme le roc après plus d'un an sans jouer, la joueuse Beauchemin a remis tranquillement l'équipe dans le droit chemin et l'ambiance est revenue au banc et le stress a grandi chez les Canons, qui étaient néanmoins contentes de jouer un match avec de l'enjeu.

Les beaux jeux se sont multipliés, notamment un jeu surprise au marbre sur une course audacieuse de la joueuse Gentiane Paquin qui s'est soldé par un solide contact avec la receveuse Gary. Le verdict de l'arbitre: elle est sauve dans sa roulade. Qui l'eût cru. Une merveille de cascade.
Gary s'est d'ailleurs vengé en bousculant Dottie plus tard dans la partie lors de l'échange du casque gluant de catcheuse.
Grande brute va...

Mais les Canons continuaient toujours de mener par quelques points, gardant un tout petit bras de distance entre elles et les VS. Rien d'insurmontable, mais une avance tout de même. Et Line Nault continuait inlassablement à lancer des grosses prises, régulière comme un fromage suisse, comme le dit l'expression consacrée. Mais au moins la partie redoutée avait bel et bien lieu.

Début de 7e.
Les Canons mènent 9 à 6. Venus Speculum doit absolument faire 3 points pour espérer au moins finir la manche. C'est possible, mais difficile et les VS arrivent dans le bas de leur alignement. La demande de Myriam Beauchemin à la manche précédente de frapper longtemps puisqu'elle devait allaiter son bébé n'a été respectée qu'à moitié et les filles en bleu-blanc-rouge se retrouvent en position difficile.
Un retrait.
Deux retrait.
Une fille au premier but qui n'ose pas trop voler puisque Maripierre Gary D'amours a prouvé qu'elle pouvait retirer ça d'un simple coup de poignet. La pauvre Lily Thibeault qui fêtait ce jour-là son anniversaire se présente au bâton, la mort dans l'âme. Ça allait effectivement être sa fête au marbre. Un peu trop de pression sur les épaules de la frêle joueuse recrue. Personne n'aurait voulu être à sa place...
Une prise, deux prise, trois prise, retirée la belle brune et c'est la victoire pour les Canons extatiques d'avoir finalement remporté ce duel reproduit par 2 fois.
Elles la méritent bien cette victoire, elles étaient bel et bien les plus fortes sur le terrain cette année et Line Nault repart avec la casquette Podium Sport de la joueuse du match, une casquette laide, mais bien méritée par l'as lanceuse.

Le Venus Speculum termine donc cette saison sur la deuxième marche du podium, un brin déçu, mais avec des filles quand même heureuses de la qualité du spectacle offert et du plaisir vécu à jouer cette finale enlevante.

Vous pourrez même, si vous vous êtes rendus à la fin de ce post interminable pour le savoir (ce dont je doute, même moi j'ai pas le goût de me relire), écouter un reportage radio réalisé sur la finale par Barbara-Judith Caron pour le compte du Sportnographe, ce vendredi 4 septembre à 19h sur les ondes de la radio d'état, rien de moins. Et je parle de Radio-Canada, pas CKAC.

Sur ce, mesdames et messieurs, encore une belle saison de terminée pour la Ligue en jupon. Celle qui vient en sera peut-être une de changement. Ou de statu quo. On n'a pas encore décidé.
Je vous en reparlerai en temps et lieu.

Alors comme dirait le père de Francis Piquette, j'ai pu rien à faire icitte faque je crisse mon camp. Je range ma mitte et je pars dans le nord. Amusez-vous pendant mon absence.

Dottie, qui vous aime, même quand a n'en a pas l'air.


vendredi 28 août 2009

Temps de marde

C'est maintenant officiel: le plan B a gagné contre le A.
Voyant poindre à l'horizon les méchants nuages gâcheurs de finale, la décision a été prise au sommet.

Les deux matchs de finale (consolation et pas consolation) se joueront donc:

DIMANCHE 30 AOÛT 2009 dès 13h
au parc LAFONTAINE.

je crie pas, je veux juste que ça soit clair.

On se voit dimanche les enfants.
Dottie.

jeudi 27 août 2009

Erratum parapapampum

Vous savez, à la Ligue en jupon, on aime bien se compliquer l'existence.

Ainsi, l'annonce de la finale a été envoyée à tous vents, faites sur les ondes de CKOI, publicisée dans nos cercles respectifs. Le message était clair: c'est au parc Lafontaine.

Et bien détrompez-vous!

Une erreur s'est glissée quelque part et... c'est bien au parc Jeanne-Mance qu'elles auront lieu, ces finales.

Mais attention, ce n'est pa si simple.
Car Dame nature nous annonce de la belle marde pour samedi. Et les finales pourraient bien être remises au dimanche. Si tel était le cas, les matchs auraient lieu...
à Lafontaine.

Ainsi va la vie et la Ligue en jupon

Alors notez bien ça à vos agenda.

FINALES DE LA LIGUE EN JUPON:
Samedi 29 août 2009 au Parc Jeanne-Mance
13h: Finale consolation, Cherry Killers VS Boules à mites
15h Finale finale, Cannonballs VS Venus Speculum

Si pluie (l'info sera affichée sur le blog si on joue ou non le samedi)
reprise le Dimanche 30 août 2009 au Parc Lafontaine
mêmes heures pour les matchs.

Et s'il pleut les deux jours, me direz-vous, s'il pleut les deux jours.
Ben s'il pleut les deux jours, on avisera viarge.
Dottie.

mercredi 26 août 2009

Crise de coeur

C'est maintenant fait.
L'identité de la seconde équipe finaliste est désormais connue, grâce à une demi-finale endiablée.

Je ne veux pas vendre de punch, mais mettons que ça va ressembler à l'an passé.

Les filles à la tête du classement, les Cannonballs pour ne pas les nommer, affrontaient donc les gagnantes du quart-de-final, mesdames les Boules à mites. Ces dernières sont arrivées crinquées à l'os, supportées par une armée de fans qui s'étendait des deux côtés du backstop. Les Cannonballs s'en sont trouvées un peu abandonnées, mais que voulez-vous.
On aime ça les underdogs.

La demi-finale s'est déroulée sous haute surveillance, alors que la police montée circulait dans le champ pour éviter tout débordement. Elle n'a toutefois pas cru bon arrêter les 3 dudes qui venaient visiblement de voler un matelas quelque part et qui déambulaient librement dans le parc avec le dit objet sur la tête.

Que fait la police.

Finalement, ils n'ont même pas réussi à arrêter le moindre buveur de bière en canette, mais ont fait la joie des enfants qui n'en revenaient pas de voir des poneys géants pour un match de balle.

La partie a débuté sous le signe de la nervosité pour les deux équipes, alors que les BAM frappaient tout ce qui leur passait sous le nez, comme si chaque pitch était sans lendemain. Si ça avait été dans mon club, j'aurais chicané ça, mais même Isabel Rancier s'est mise de la partie pour swigner les premiers pitchs. Une chance pour elles, les Canons avaient le petit gant mou du stress et les erreurs ont été également nombreuses de leur côté. Le 1er but a été particulièrement lieu de découragement pour les filles au costume austère, les balles se retrouvant souvent aux pieds du gars dans les estrades qui avait apporté les plus petits speakers du monde pour faire jouer de la musique latine.

Si les Canons ont pris 2-3 points d'avance en 1ère manche, les boules sont revenues, notamment grâce à un étonnant double de Catherine Leduc qui semble visiblement très bien gérer la pression, ainsi que quelques belles frappes de Rosalie Julien et d'autres balles chiennes au-dessus du 3. Les BAM ont ensuite mené de très peu presque tout le long de la game. Mais les Canons ont sorti de leur sac quelques belles claques comme elles en ont le secret pour s'accrocher à la partie.
Les gars des Drunks criaient des insultes aux lanceuses des Canons, la foule hurlait, l'arbitre changeait ses calls, bref, tout cela n'avait plus aucune classe. L'intensité était à son comble et Venus Speculum frétillait déjà à l'idée d'affronter une équipe différente de l'an dernier lors de la grande finale du samedi.
Ben quoi, ça se dit. Les Cannonballs ont aussi voulu que Venus perde la semaine dernière pour jouer contre une autre équipe si jamais elles se rendaient en finale. On me l'a dit.

Mais finalement, c'est en 6e manche que tout s'est joué. Les Canonnes ayant l'avantage de finir au bâton et profitant de quelques erreurs en défensive de la part des BAM, elles ont réussi à égaliser, puis à prendre une maigre, mais suffisante avance d'un point sur les filles en jaune. Ces dernières ont ensuite insisté pour jouer la 7e manche à la noirceur, mais c'était peine perdue, le destin en avait décidé autrement.

Au final:
Cannonballs: 13
Boules à mites: 12
Ou en tout cas, un point d'écart.

Les boules ont donc pu toucher du doigt leur rêve de finale et ce match a bien fini par se terminer comme un film de baseball, mais la vie viarge, c'est pas comme dans les films. Isabel Rancier avait le grand chelem au bout de son bâton en fin de match. Mais elle a choisi de swigner la première...

Il leur manquait peut-être un animal-joueur pour venir changer le cours des choses. Je leur avais pourtant dit plus tôt en saison, ça marche tout le temps les animaux et le sport. Elles n'ont pas voulu m'écouter? C'est ça qui arrive.

C'est ainsi que la finale aura des allures de match revanche entre les Canons et les Venus, alors qu'aucune équipe n'était sortie victorieuse de cette rencontre au sommet. Cette anneée, aucune chance de match nul, la partie a lieu en après-midi.

C'est donc un rendez-vous ce samedi, 29 août à 13h au parc Lafontaine (un doute subsiste encore sur la nature du parc, mais ça devrait être là...) pour la finale consolation et à 15h pour the big thing.

Dottie.

mercredi 19 août 2009

Duo St-Hubert

Telle une grosse commande chez St-Hubert, voilà que déjà un quart et une demie ont été complétés dans les séries brèves de la Ligue en jupon.

Le bas du classement s'affrontait cette fois au sommet et les 4e et 5e du classement tentaient de poursuivre leur saison un match de plus alors que les Battin' Beauties rencontraient les Boules à mites, le mardi 11 août dernier.

Première épreuve à surmonter pour les deux équipes: un voyage de terre de 6 pieds de haut qui faisait oeuvre de monticule à la Charlie Brown cette journée-là, gracieuseté de l'équipe de la voirie de Montréal.

Le parc Jeanne-Mance n'en finit plus de nous réserver des surprises.

Un déménagement en règle s'imposa, histoire que les flèches frappées vers la lanceuse ne se perdent pas dans la dune impromptue du diamond.

Sinon, côté match, j'aimerais bien vous dire plein de choses, mais... Dottie avait cette soirée-là trompé son sport de balle contre un autre et était en train de faire des Oh! et des Ah! au stade du parc Jarry en regardant les biceps de Roger Federer. C'est comme ça.
Mais je peux vous dire que Isabel Rancier a enfin claqué son circuit et que ça a permis à ses ouailles de remporter ce match sans lendemain pour les Battin' déçues. Les boules avancent donc en demie et affronteront les premières au classement régulier, les Cannonballs, lors du match du 25 août.

La semaine suivante, c'était au tour des positions 2 et 3 de s'affronter. Les Cherry Killers, fortes de leur meilleure saison ever, rencontraient des Venus Speculum crinquées par leur fin de saison, mais ralenties par une longue pause.

La tension était à son comble et des nuages menaçants venaient troubler encore davantage l'esprit des compétitrices. Les VS ont amorcé le match sur les chapeaux de roues avec une belle manche de 5 points, mais, éprouvant quelques soucis au monticule (qui avait été élégamment tapé pour l'occasion), ont tout de même réussi à limiter les dégâts à la défensive.
Les grosses cogneuses des Cherry n'ont pas trouvé à s'élancer autant qu'à leur habitude sur les lancers des Venus. L'ordre établi en première manche n'a jamais été modifié par la suite et les Venus ont continué à creuser l'écart, grâce à de jolies frappes de Julie-Anne Richard, Gabrielle Néron et votre humble serviteure qui, avec sa nouvelle motion 100% décontracte a retrouvé son mojo de frappeuse.
Cela dit, la défensive des Cherry ne se laissait pas facilement passer et des potentiels doubles et triples devenait rapidement des simples. Chapeau aux filles en noir et rose.

Et croyez-moi, ce n'est pas parce que ce match revêtait une tension spéciale que les jeux rocambolesques ont été évités, au contraire.

On compte dans la partie un vol de premier réussi grâce au fameux règlement contesté de la 3e prise échappée, ce qui a donné lieu à un relais sur la tête de la coureuse (merci au casque). La même coureuse, Sophie Dupéré des VS pour ne pas la nommer, s'est également affalée de tout son long à moins de 3-4 pieds du marbre après s'être enfargée dans ses souliers. Un beau moment qui aurait valu une participation à America's Funniest Home Video, mais que Patrick Peris, qui avait filmé plein de bons moments dans la partie, n'a pas capté sur caméra.
Manque d'opportunisme Patrick...
Il y a aussi eu ce vol de but annulé pour les Cherry puisque Sophie Guérin a attrapé sa propre fausse balle. Réflexe de catcheur, je comprends ça.

Je ne peux passer sous silence la manche 100% Gabrielle Néron, alors que le 3e but des Venus a réussi les 3 retraits pour son équipe. Ok, Cybèle, c'est vrai, le retrait sur ton vol de but au 3e était un peu louche, mais l'arbitre s'est repris par la suite en retirant la même Gab Néron au 1er sur un relais tout aussi louche.... On est even.

Cette demie s'est terminée 14 à 4 ou 15 à 5 pour les Venus, selon les dires des gens alentours de moi. Je devrai un jour essayer de me rappeler les points d'un match quand même...
VS devient donc la première équipe à se tailler une place pour la grande finale de la LEJ, en attente de la demie-finale entre les BAM et les Canonballs.
On s'en reparle la semaine prochaine...

Dottie.

vendredi 24 juillet 2009

Les grands bouleversements

Est-ce parce que Venus Speculum est revenu sur le sentier que la victoire que Dottie reprend la plume?
Ce serait bien mal vu si c'était le cas, un peu d'objectivité que diable.

Et pis d'la marde l'objectivité, personne a jamais vu ça anyway, c'est peut-être juste une rumeur. Alors oui Dottie est de bonne humeur de la séquence victorieuse de son équipe, alors le goût de la littérature sportive est de retour en même temps que les circuits et sa position naturelle de catcheuse.
Et ses détracteurs n'auront qu'à se partir un blogue bâtard.

Les pendules reviennent à l'heure dans la LEJ alors que le haut du classement (Canons, Cherry K) et le bas (le reste) se retrouvent dans le milieu, en ce milieu d'été qui ressemble franchement à un mois de novembre. Mais je ne parlerai pas ici de météo, du moins, pas plus qu'il faut, le festival Juste pour rire en faisant déjà ses choux gras et ventes de billets de gala de François Massicotte depuis une semaine.

En effet, alors qu'on les croyait assise dans le gros yacht de la victoire jusqu'à la fin de la saison, les deux équipes du top (du moins, c'est ce que je déduis, puisqu'on n'a pas eu de classement digne de ce nom depuis le début de la saison, alors que les équipes étaient classées par ordre alphabétique) ont vécu quelques défaites aux mains de Battin' Beauties, Venus et Boules à mites, ramenant ainsi un peu d'enjeu dans la ligue du mardi-et-parfois-le-mercredi.

Ainsi, mardi dernier, alors qu'on s'attendait encore à ce que le ciel nous tombe sur la tête, lequel de ciel a attendu jusqu'à ce qu'on prenne nos béciques à la sortie du Zaz pour le faire, les Cannonballs ont connu la médecine de Battin' Beauties au sommet de leur art, alors que les grosses frappeuses des Cherry étaient menottées par les lanceuses hors-pair des VS. Malgré des tentatives d'intimidation au 3e but, les Venus ont tenu bon pour revenir du côté de la victoire, sentier qui commençait à être broussailleux en sale chez les bleu-blanc-rouge. Le weedeater a servi pour refaire le chemin.

Le lendemain, lors de la reprise de la reprise de pluie d'un match qui, me semble, devait se jouer il y a deux ans minimum, les Cherry se sont vengées de leur défaite de la veille sur les Canons qui, finalement, nous font plus de peur que de mal ces derniers temps, alors que les Venus confirmait le retour de leur mojo grâce à une écrasante victoire sur des boules à mites, disons-le, affaiblies dans leur alignement partant. Où étaient les Rancier, Beaumont, Vignola, Péloquin et compagnie? Sans doute partie prendre leur Bovril. Mais le match s'est joué à 9 contre 9 et les Venus, qui était aussi bardée de subs, ont connu leur part de blessure alors que la lanceuse Geneviève Albert s'est crounché une cheville lors d'un dangereux vol de 2e but. Elle sera absente du jeu pour au moins 3 semaines, victime d'une déchirure ligamentaire. Et en plus, elle a été retirée sur le jeu.

Quand ça va mal.

Cette blessure s'ajoute à une liste de plus en plus longue cette saison, accompagnant maintenant la balle sur le menton de la désormais épousée Geneviève Perron, la balle dans face d'Annie Valin, une couple de claquages et plusieurs blessures à l'orgueil. Les incidents de slide sont de plus en plus présents, alors graissez-vous le fond de culotte et allez glisser dans l'herbe en fin de semaine, mieux vaut prévenir que guérir. Notons aussi l'étrange présence de Bernard Nadeau lors de chacune de ces blessures.
Mauvais esprit? Coïncidence? Mystère.

Sur ce, la saison régulière s'achève déjà alors que l'été n'est même pas commencé. Plus que 3 semaines avant le début des playoffs. Et je vous promets un classement en bonne et due forme sous peu.

D'ici là, soyez prudents si vous faites quelque chose.

Dottie.

mercredi 8 juillet 2009

Mercredi : changement d'avis

Finalement, ça a l'air qu'on s'en crisse pu de Johanne Barrette.
On joue pas.
Trop confus.

Cette reprise de pluie sera reprise de pluie.
Louez-vous des firmes pis sacrez-moi patience.
Dottie.

Mercredi

On joue!
Fuck Johanne Barrette et ses messages mélangeants!
Playball...

mardi 7 juillet 2009

Des nouvelles en vrac

Je sais.
Je vous néglige.

3 semaines sans un petit mot de Dottie. C'est une honte, voire un scandale.
Mais comme personne n'a manifesté comme pour le départ de Kovy, je dois en déduire que vous vous en crissez un brin.

En 3 semaines, il s'en est passé des choses. Des victoires, des défaites, des affaires de baseball.
Vous résumer ça serait bien trop long et ressemblerait à s'y méprendre à un email de Bernard Nadeau. Je ne vous ferai pas ça.

Sachez seulement que les boules à mites ont fini par gagner, les Cherry Killers fini par perdre (coïncidence étrange, c'était lors du même match), que Gen Perron a mangé une balle sur le menton à 10 jours de son mariage et que Mira Moisan a mis son chandail de Venus Speculum dans l'eau de javel pour le faire délaver, que les Cannonballs font toujours aussi peur (c'est seulement à cause de leurs pantalons, pas de leurs performances) et que les Battin' Beauties ont toujours le plus beau suit. À noter aussi que la LEJ finit (presque) toujours par passer en dessous de la pluie. Est-ce que ce sera encore le cas ce soir et demain? À voir.

Pour le reste, fallait être là.
By the way, Michael Jackson est mort, mais ça, ç'a rien à voir avec la balle.
On se voit sur le diamond mou.
Dottie.

mardi 9 juin 2009

Mouillasse

Ok groupe, notre ami téléphonique Johanne, répartitrice des arbitres nous dit, comme on s'en doutait un peu, qu'en ce mardi 9 juin (je pense qu'elle a voulu dire novembre, vu le temps de marde qu'on se tape), tous les parcs des tous les arrondissements de la terre sont fermés.
Buvez du chocolat chaud, enroulez-vous dans une tite-couverte et regardez des films de Noël, on joue pas.
Pendant ce temps, Dottie va finir de peinturer son appartement à la chandelle en attendant le Clan Panneton.

À la semaine prochaine, si Dieu arrête d'essayer de faire pogner sa tourbe en haut à grand coup de boyau d'arrosage.
Dottie.