mercredi 27 août 2008

Plus qu'une

Ouille.
Même à 1500 km de Montréal, j'ai entendu le grand coup qui a été porté aux Battin' Beauties hier soir lors de la seconde demie-finale, Venus Speculum leur ayant, pardonnez l'expression, crissé une genre de volée sur le diamond du parc Jeanne-Mance.
14 à 1 genre.

D'où le ouille.

Ce score mettait fin à la très belle saison des belles en robes et ouvrait toute grande la porte de la finale et du coeur de Rodger Brulotte pour les inespérées Venus, qui pourront parader leurs petites fesses rouges pour l'ultime match de la saison en jupon.

Dottie fait des flips et pleure en même temps de manquer la finale de l'équipe dans laquelle elle a investit plus des 2/3 de son été (vous pouvez inclure le printemps aussi. et l'hiver, un coup parti). Loi de Murphy peut-être si Dottie manque la potentielle accession de son équipe aux grands honneurs de la LEJ, toujours est-il qu'elle se sent véritablement comme la toast tombant du côté du map-O-spread en ce moment (les stocks de l'épicerie de Schefferville ne sont pas renouvellés souvent), dans les lointaines contrées du nord du Québec.

Mais, ce n'est pas fait, les dures à cuire des Cannonballs se dressent (Annie St-Pierre en tête), du haut de leur semaine de repos total, avec Rodger dans la petite poche arrière de leurs pantalons gris.

Paraît qu'elles ont bench-pressé le double de d'habitude au gym cette semaine.

La bataille sera sans doute épique, du moins, on l'espère, on n'a pas mis toute cette énergie là-dedans pour rien viarge. Alors si des âmes charitables ont pu trouver une génératrice, une tente, un kit de son, une steameuse et un commentateur de métier pour cette finale, à quand la diffusion en direct sur RDS?

J'ai le câble, by the way.

Ah oui. Les boules à mites ont profité de la déconfiture émotive des Beauties amorcée à 17h45 pour s'emparer du 3 rang de la LEJ, lors de la finale consolation.
C'est pas mal tout ce que j'ai à dire là-dessus. Vous m'excuserez. J'ai comme vécu moins d'émotions par rapport à cet événement-là.
On a tous nos faiblesses.

Dottie, qui s'en va répéter ses pensées positives.

mercredi 20 août 2008

Comme dirait Alain Choquette

Et voilà.
Le sort est en semi-jeté. D'où le titre référant à un magicien semi-bon.
Les Canons passent en finale après avoir défait les BAM dans un score outrageusement serré de 9 à 8.
Larmes, cris, grincements de dents, VS joie, bonheur, allégresse, confettis.

Il s'agissait là d'une rencontre au somment entre l'équipe la plus slaque et l'équipe la plus tight, du moins, ne serait-ce qu'en terme d'uniformes. Les BAM sont rentrées à la maison le casque sous le bras, promises au moins à une soirée de finale habillées propres au lieu de la soirée de gala passée à sentir le swing. Mince consolation me direz-vous, mais c'est mieux que rien.
On s'accroche aux petites choses dans la défaite.

Les médias eux, seront contents de savoir que la grimaçante Ariane Moffatt (selon le Journal de Montréal du moins) sera de retour sur le terrain pour l'ultime rencontre du 2 septembre contre l'équipe mystère.

Bon. Le mystère se joue entre deux équipes connue, donc on a quand même une chance sur deux de deviner la bonne réponse, mais l'on devra quand même attendre mardi prochain pour gagner notre bet, puisque c'est là où Venus Speculum affrontera les Battin' Beauties, grandes vainqueures de l'unique quart-de-finale, laissant des Cherry Killers sur le carreau dès la première semaine de série.
Dommage pour les filles en rose, mais elles auront bien des années pour se reprendre, ces Cherry, qui ont starté la saison dans la misère pour finalement venir chauffer le haut de la ligue à plus d'une reprise.
Bien joué les filles.

Sur ce, aiguisez vos spikes, Beauties et Venus, c'est mardi que ça se passe.

Dottie, qui claque des circuits avec des bâtons de bois et des éclats de bouteilles de Bud

dimanche 17 août 2008

Le club école du club école

Voici ma percée dans le baseball féminin junior de Matimekush.



Mon équipe, qui sera du tonnerre quand mes filles auront appris à attraper.
Watch out.


jeudi 14 août 2008

Que Rodger se le tienne pour dit

Ça y est. la saison régulière est terminé et le classement final est béton.
Venus Speculum :1
Cannonballs: 2
Boules à mites: 3
Battin' Beauties: 4
Cherry Killers: 5
pour un immense total de 15.

Cette belle liste s'est déterminée mardi soir sur le diamond où les équipes croisaient le fer pour une dernière fois avant le début des séries. Les héroïnes de la soirée: Venus Speculum et les BAM.

À 18h00, les filles des VS se sont présentées sans l'ombre d'une capitaine, les genoux claquants, pour affronter les Cannonballs, force brute (ou brutale) de la LEJ, elles, sans peur et sans reproche. Humiliées lors de leur dernier affrontement contre les canons qui les avaient piétinées avec leurs spikes, les VS se sont présentées avec une toute nouvelle arme à leur armada: des signes. C'est ainsi que Marie-France Côté a sorti de dessous son plastron des calls de balle pour les lanceuses qui savaient quoi faire avec, au grand étonnement des filles en pantalons, qui en ont presque perdu leurs moyens. Je dis bien presque. Le symbolisme baseballesque a porté fruit, permettant à des VS extatiques de remporter la victoire 8 à 6 et ainsi se sauver avec la première place de la ligue.
Qui l'eût cru.

Dans l'édition 19h15 des matchs de mardi, les BAM affrontaient les Cherry Killers qui tentaient le tout pour le tout, histoire de ne pas terminer dans la cave de la LEJ, malgré une fin de saison des plus impressionnantes. Les BAM ont toutefois coupé court à leurs ambitions victorieuses pour revenir à la forme de début de saison de leur équipe jaune et remporter la victoire pour ainsi faire leur nid à la troisième position.

Pendant ce temps, les Battin' Beauties regardaient, impuissantes, le sort de la ligue se jouer sous leurs yeux, sans pouvoir y participer.
Quel drame.

En fait, c'est ce que j'imagine, car je vous rappelle que j'analyse tout cela à environ 1 497 kilomètres du Parc Jeanne-Mance.
Personne n'est parfait.

Sur ce, préparez-vous pour les finales les filles, ça s'en vient. Les Beauties vont donc affronter les Cherry Killers pour une place en série lors de l'unique quart-de-finale de la LEJ, mardi prochain, tandis que les BAM se frotteront aux Canons en demie pour espérer poursuivre plus loin l'aventure baseball pour l'été 2008.

Apportez vos flashlights, le soleil se couche de bonne heure.

Dottie qui s'en va shiner ses aurores boréales.

lundi 11 août 2008

Ciboire club

Voilà.
Ma nouvelle équipe est venue me chercher au train, une casquette au logo louche sur la tête. Un stérilet dans une balle, quel mauvais goût. Venus Speculum avait assurément plus de classe dans son accoutrement. Mais c'est du passé maintenant, il faut savoir tourner la page.

Je ne suis pas trop dépaysée, le terrain de la communauté innue de Matimekush ressemble à s'y méprendre à celui du parc Jeanne-Mance, buveurs compris. Il faut seulement tenter d'éviter les bouteilles cassées en courant sur les buts, un jeu d'enfant. On m'a par contre montré le terrain tout neuf des Teen Pregnancy de Kawawachikamach, les voisins Naskapi. Il est tellement swell que Baseball Montréal aurait certainement refusé de nous le prêter, même s'il faut 26 heures depuis la métropole pour s'y rendre. Panneau de pointage digne du parc Lafontaine, cabine de marqueurs, estrades de luxe, le tout situé au bord d'un lac majestueux. L'an prochain, je tente de faire le club et je mets le nom de la ligue en jupon sur la liste des intéressés.

Pour l'instant, les seuls adversaires que je trouve ont moins de 12 ans et semblent n'avoir jamais attrapé une balle de leur vie. Il est vrai que puisque l'été dure 3 semaines, ça ne laisse pas le temps d'une saison bien longue. Mais j'apprécie bien mes petits partenaires et je ferai peut-être une Patrice Robitaille de moi-même et ainsi former un club qui torche à partir d'un bassin de talent somme toute limité. Un été sans point ni coup sûr meets Une Ligue en jupon = Un été sans point ni jupon, qui sonne plus comme un films de fesses que de baseball. Je tente de remédier à la situation et je vous reviens.

Sur ce, continuez vos enfantillages couverts par les journaux montréalais, moi, je poursuis ma mission que j'intitule: Célébrons le baseball dans le bouclier canadien.

Et vlan.
Dottie qui s'en va révolutionner la planète baseball, rien de moins.

jeudi 7 août 2008

Le dernier train

Et voilà.
Je vous avais prévenu. Si vous ne m'aviez pas cru et bien séchez, vous, gens de peu de foi.
Car si Dottie s'est présentée hier sur le diamond pour jouer une game ordinaire - au niveau personnel, rien de général pour les autres - (comme quoi on ne choisit pas toujours ses sorties), c'est depuis un transport en commun de longue distance qu'est rédigé aujourd'hui ce mot d'adieu.

En effet, Dottie s'est levée à pas d'heure ce matin pour prendre un autobus qui la mène sans fin vers sept-îles, pour ensuite poursuivre vers sa destination vacances ultime: Schefferville, là où il n'y a plus rien au Roxy depuis quelques mois et où il y a de la neige dans la porte du vieux cinéma.
Enfin, pour la neige, j'espère que c'est une formule de poésie, car si Dottie aime l'aventure, elle n'est quand même pas folle viarge.

Vous vous demandez peut-être ce qui a pu me faire abandonner la course aux circuits pour aller m'exiler dans le bois. Si vous croyez que c'est par goût du creux et bien détrompez-vous. Car il s'agit bien là d'une décision tout à fait involontaire de ma part. Et si je quitte vers les profondeurs du bouclier canadien, c'est bien parce que Venus Speculum, mécontent de mes services, a décidé de se défaire de sa co-capitaine pour la retourner dans les mineurs, soit dans le club école Les Stérilets de Schefferville.C'est donc avec honte que je me dirige, mite à la main et larme à l'oeil, vers mon nouveau destin.
Je devrai donc désormais vous raconter sur ce blog les déboires des clubs B de la Côte-Nord, alors que les Stérilets affronteront le Depo-Provera de Wabush ou les Asbtinents de Fermont.

Que d'excitation en vue.

Car rien ne pourra accoter la folle fin de saison que je au passé et vous au présent êtes en train de vivre. Hier encore, des filles en feu sont venues s'affronter sur le diamond et si les Cannonballs se sont enfuies de justesse avec la victoire contre les Cherry Killers, les Venus elle, on laissé filer une avance pour voir les Beauties remporter ce match hautement rocambolesque et fort en pirouettes et blessures de toutes sortes. Et ce n'est pas l'excitation qui manque pour la suite. Les Venus continueront de se battre avec les Cannonballs pour la tête du classement et les autres suivent de pas ben loin. Tout est encore jouable et ça se jouera si l'été montréalais le veut bien. Parce que c'est pas pour vous faire chier, mais à Sept-Îles, il fait très beau.

Je vous laisse, je dois aller repasser mon nouveau costume, qui, évidemment, n'est pas aussi seyant que l'original. Il a toutefois le mérite d'être en fourrure, ce qui n'est pas négligeable.

Dottie, qui part à la chasse aux aurores boréales, mais qui vous aime pareil