lundi 11 août 2008

Ciboire club

Voilà.
Ma nouvelle équipe est venue me chercher au train, une casquette au logo louche sur la tête. Un stérilet dans une balle, quel mauvais goût. Venus Speculum avait assurément plus de classe dans son accoutrement. Mais c'est du passé maintenant, il faut savoir tourner la page.

Je ne suis pas trop dépaysée, le terrain de la communauté innue de Matimekush ressemble à s'y méprendre à celui du parc Jeanne-Mance, buveurs compris. Il faut seulement tenter d'éviter les bouteilles cassées en courant sur les buts, un jeu d'enfant. On m'a par contre montré le terrain tout neuf des Teen Pregnancy de Kawawachikamach, les voisins Naskapi. Il est tellement swell que Baseball Montréal aurait certainement refusé de nous le prêter, même s'il faut 26 heures depuis la métropole pour s'y rendre. Panneau de pointage digne du parc Lafontaine, cabine de marqueurs, estrades de luxe, le tout situé au bord d'un lac majestueux. L'an prochain, je tente de faire le club et je mets le nom de la ligue en jupon sur la liste des intéressés.

Pour l'instant, les seuls adversaires que je trouve ont moins de 12 ans et semblent n'avoir jamais attrapé une balle de leur vie. Il est vrai que puisque l'été dure 3 semaines, ça ne laisse pas le temps d'une saison bien longue. Mais j'apprécie bien mes petits partenaires et je ferai peut-être une Patrice Robitaille de moi-même et ainsi former un club qui torche à partir d'un bassin de talent somme toute limité. Un été sans point ni coup sûr meets Une Ligue en jupon = Un été sans point ni jupon, qui sonne plus comme un films de fesses que de baseball. Je tente de remédier à la situation et je vous reviens.

Sur ce, continuez vos enfantillages couverts par les journaux montréalais, moi, je poursuis ma mission que j'intitule: Célébrons le baseball dans le bouclier canadien.

Et vlan.
Dottie qui s'en va révolutionner la planète baseball, rien de moins.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Haaa... Tu me fais tellement rire. Tes commentaires sont vraiment savoureux...

Ge
xxxxx