mercredi 10 septembre 2008

Le prix Nobel à la ligue en jupon

Vous m'excuserez pour mon mutisme, mais Dottie est restée coite sur la finale.
L'événement était plus grand que moi.
Je fus dépassée.

Et je n'y étais pas.

Douleur, souffrance, colère, amertume.

Tout ce que je peux dire c'est que c'était enlevant. Rodger Brulotte aurait même fait sa célèbre split. Pardon, je me trompe avec Luc Senay.

Et le score. Que dire du score. 
14-14

S'il a scandalisé les hommes qui refusent le match nul, surtout en finale, il a ravi les dames de la ligue et représente si bien l'esprit qui règne dans la ligue en jupon. Plaisir, jeu et partage avant tout, bière en second, bref, juste le fun. 
Comme j'ai dit à d'autres, c'est si beau 14-14, c'est comme un score de paix dans le monde. Si Palestiniens, Israëliens, Irakiens, Nord-Coréens et d'autres pas contents jouaient dans la ligue en jupon, il y aurait moins de guerre sur la terre assurément.

Ghandi devait jouer à la balle.

C'est donc le sport qui a gagné en ce mardi survolté et Dottie qui a perdu. Mais elle était en train de manger du caribou avec des amis, dans le nord du pays, au bord d'un feu sous un ciel étoilé. Alors ça va, la défaite n'était pas amère. J'ai juste pensé à vous et j'ai souri.

Dottie, qui ferme la shop pour cette année.

mercredi 27 août 2008

Plus qu'une

Ouille.
Même à 1500 km de Montréal, j'ai entendu le grand coup qui a été porté aux Battin' Beauties hier soir lors de la seconde demie-finale, Venus Speculum leur ayant, pardonnez l'expression, crissé une genre de volée sur le diamond du parc Jeanne-Mance.
14 à 1 genre.

D'où le ouille.

Ce score mettait fin à la très belle saison des belles en robes et ouvrait toute grande la porte de la finale et du coeur de Rodger Brulotte pour les inespérées Venus, qui pourront parader leurs petites fesses rouges pour l'ultime match de la saison en jupon.

Dottie fait des flips et pleure en même temps de manquer la finale de l'équipe dans laquelle elle a investit plus des 2/3 de son été (vous pouvez inclure le printemps aussi. et l'hiver, un coup parti). Loi de Murphy peut-être si Dottie manque la potentielle accession de son équipe aux grands honneurs de la LEJ, toujours est-il qu'elle se sent véritablement comme la toast tombant du côté du map-O-spread en ce moment (les stocks de l'épicerie de Schefferville ne sont pas renouvellés souvent), dans les lointaines contrées du nord du Québec.

Mais, ce n'est pas fait, les dures à cuire des Cannonballs se dressent (Annie St-Pierre en tête), du haut de leur semaine de repos total, avec Rodger dans la petite poche arrière de leurs pantalons gris.

Paraît qu'elles ont bench-pressé le double de d'habitude au gym cette semaine.

La bataille sera sans doute épique, du moins, on l'espère, on n'a pas mis toute cette énergie là-dedans pour rien viarge. Alors si des âmes charitables ont pu trouver une génératrice, une tente, un kit de son, une steameuse et un commentateur de métier pour cette finale, à quand la diffusion en direct sur RDS?

J'ai le câble, by the way.

Ah oui. Les boules à mites ont profité de la déconfiture émotive des Beauties amorcée à 17h45 pour s'emparer du 3 rang de la LEJ, lors de la finale consolation.
C'est pas mal tout ce que j'ai à dire là-dessus. Vous m'excuserez. J'ai comme vécu moins d'émotions par rapport à cet événement-là.
On a tous nos faiblesses.

Dottie, qui s'en va répéter ses pensées positives.

mercredi 20 août 2008

Comme dirait Alain Choquette

Et voilà.
Le sort est en semi-jeté. D'où le titre référant à un magicien semi-bon.
Les Canons passent en finale après avoir défait les BAM dans un score outrageusement serré de 9 à 8.
Larmes, cris, grincements de dents, VS joie, bonheur, allégresse, confettis.

Il s'agissait là d'une rencontre au somment entre l'équipe la plus slaque et l'équipe la plus tight, du moins, ne serait-ce qu'en terme d'uniformes. Les BAM sont rentrées à la maison le casque sous le bras, promises au moins à une soirée de finale habillées propres au lieu de la soirée de gala passée à sentir le swing. Mince consolation me direz-vous, mais c'est mieux que rien.
On s'accroche aux petites choses dans la défaite.

Les médias eux, seront contents de savoir que la grimaçante Ariane Moffatt (selon le Journal de Montréal du moins) sera de retour sur le terrain pour l'ultime rencontre du 2 septembre contre l'équipe mystère.

Bon. Le mystère se joue entre deux équipes connue, donc on a quand même une chance sur deux de deviner la bonne réponse, mais l'on devra quand même attendre mardi prochain pour gagner notre bet, puisque c'est là où Venus Speculum affrontera les Battin' Beauties, grandes vainqueures de l'unique quart-de-finale, laissant des Cherry Killers sur le carreau dès la première semaine de série.
Dommage pour les filles en rose, mais elles auront bien des années pour se reprendre, ces Cherry, qui ont starté la saison dans la misère pour finalement venir chauffer le haut de la ligue à plus d'une reprise.
Bien joué les filles.

Sur ce, aiguisez vos spikes, Beauties et Venus, c'est mardi que ça se passe.

Dottie, qui claque des circuits avec des bâtons de bois et des éclats de bouteilles de Bud

dimanche 17 août 2008

Le club école du club école

Voici ma percée dans le baseball féminin junior de Matimekush.



Mon équipe, qui sera du tonnerre quand mes filles auront appris à attraper.
Watch out.


jeudi 14 août 2008

Que Rodger se le tienne pour dit

Ça y est. la saison régulière est terminé et le classement final est béton.
Venus Speculum :1
Cannonballs: 2
Boules à mites: 3
Battin' Beauties: 4
Cherry Killers: 5
pour un immense total de 15.

Cette belle liste s'est déterminée mardi soir sur le diamond où les équipes croisaient le fer pour une dernière fois avant le début des séries. Les héroïnes de la soirée: Venus Speculum et les BAM.

À 18h00, les filles des VS se sont présentées sans l'ombre d'une capitaine, les genoux claquants, pour affronter les Cannonballs, force brute (ou brutale) de la LEJ, elles, sans peur et sans reproche. Humiliées lors de leur dernier affrontement contre les canons qui les avaient piétinées avec leurs spikes, les VS se sont présentées avec une toute nouvelle arme à leur armada: des signes. C'est ainsi que Marie-France Côté a sorti de dessous son plastron des calls de balle pour les lanceuses qui savaient quoi faire avec, au grand étonnement des filles en pantalons, qui en ont presque perdu leurs moyens. Je dis bien presque. Le symbolisme baseballesque a porté fruit, permettant à des VS extatiques de remporter la victoire 8 à 6 et ainsi se sauver avec la première place de la ligue.
Qui l'eût cru.

Dans l'édition 19h15 des matchs de mardi, les BAM affrontaient les Cherry Killers qui tentaient le tout pour le tout, histoire de ne pas terminer dans la cave de la LEJ, malgré une fin de saison des plus impressionnantes. Les BAM ont toutefois coupé court à leurs ambitions victorieuses pour revenir à la forme de début de saison de leur équipe jaune et remporter la victoire pour ainsi faire leur nid à la troisième position.

Pendant ce temps, les Battin' Beauties regardaient, impuissantes, le sort de la ligue se jouer sous leurs yeux, sans pouvoir y participer.
Quel drame.

En fait, c'est ce que j'imagine, car je vous rappelle que j'analyse tout cela à environ 1 497 kilomètres du Parc Jeanne-Mance.
Personne n'est parfait.

Sur ce, préparez-vous pour les finales les filles, ça s'en vient. Les Beauties vont donc affronter les Cherry Killers pour une place en série lors de l'unique quart-de-finale de la LEJ, mardi prochain, tandis que les BAM se frotteront aux Canons en demie pour espérer poursuivre plus loin l'aventure baseball pour l'été 2008.

Apportez vos flashlights, le soleil se couche de bonne heure.

Dottie qui s'en va shiner ses aurores boréales.

lundi 11 août 2008

Ciboire club

Voilà.
Ma nouvelle équipe est venue me chercher au train, une casquette au logo louche sur la tête. Un stérilet dans une balle, quel mauvais goût. Venus Speculum avait assurément plus de classe dans son accoutrement. Mais c'est du passé maintenant, il faut savoir tourner la page.

Je ne suis pas trop dépaysée, le terrain de la communauté innue de Matimekush ressemble à s'y méprendre à celui du parc Jeanne-Mance, buveurs compris. Il faut seulement tenter d'éviter les bouteilles cassées en courant sur les buts, un jeu d'enfant. On m'a par contre montré le terrain tout neuf des Teen Pregnancy de Kawawachikamach, les voisins Naskapi. Il est tellement swell que Baseball Montréal aurait certainement refusé de nous le prêter, même s'il faut 26 heures depuis la métropole pour s'y rendre. Panneau de pointage digne du parc Lafontaine, cabine de marqueurs, estrades de luxe, le tout situé au bord d'un lac majestueux. L'an prochain, je tente de faire le club et je mets le nom de la ligue en jupon sur la liste des intéressés.

Pour l'instant, les seuls adversaires que je trouve ont moins de 12 ans et semblent n'avoir jamais attrapé une balle de leur vie. Il est vrai que puisque l'été dure 3 semaines, ça ne laisse pas le temps d'une saison bien longue. Mais j'apprécie bien mes petits partenaires et je ferai peut-être une Patrice Robitaille de moi-même et ainsi former un club qui torche à partir d'un bassin de talent somme toute limité. Un été sans point ni coup sûr meets Une Ligue en jupon = Un été sans point ni jupon, qui sonne plus comme un films de fesses que de baseball. Je tente de remédier à la situation et je vous reviens.

Sur ce, continuez vos enfantillages couverts par les journaux montréalais, moi, je poursuis ma mission que j'intitule: Célébrons le baseball dans le bouclier canadien.

Et vlan.
Dottie qui s'en va révolutionner la planète baseball, rien de moins.

jeudi 7 août 2008

Le dernier train

Et voilà.
Je vous avais prévenu. Si vous ne m'aviez pas cru et bien séchez, vous, gens de peu de foi.
Car si Dottie s'est présentée hier sur le diamond pour jouer une game ordinaire - au niveau personnel, rien de général pour les autres - (comme quoi on ne choisit pas toujours ses sorties), c'est depuis un transport en commun de longue distance qu'est rédigé aujourd'hui ce mot d'adieu.

En effet, Dottie s'est levée à pas d'heure ce matin pour prendre un autobus qui la mène sans fin vers sept-îles, pour ensuite poursuivre vers sa destination vacances ultime: Schefferville, là où il n'y a plus rien au Roxy depuis quelques mois et où il y a de la neige dans la porte du vieux cinéma.
Enfin, pour la neige, j'espère que c'est une formule de poésie, car si Dottie aime l'aventure, elle n'est quand même pas folle viarge.

Vous vous demandez peut-être ce qui a pu me faire abandonner la course aux circuits pour aller m'exiler dans le bois. Si vous croyez que c'est par goût du creux et bien détrompez-vous. Car il s'agit bien là d'une décision tout à fait involontaire de ma part. Et si je quitte vers les profondeurs du bouclier canadien, c'est bien parce que Venus Speculum, mécontent de mes services, a décidé de se défaire de sa co-capitaine pour la retourner dans les mineurs, soit dans le club école Les Stérilets de Schefferville.C'est donc avec honte que je me dirige, mite à la main et larme à l'oeil, vers mon nouveau destin.
Je devrai donc désormais vous raconter sur ce blog les déboires des clubs B de la Côte-Nord, alors que les Stérilets affronteront le Depo-Provera de Wabush ou les Asbtinents de Fermont.

Que d'excitation en vue.

Car rien ne pourra accoter la folle fin de saison que je au passé et vous au présent êtes en train de vivre. Hier encore, des filles en feu sont venues s'affronter sur le diamond et si les Cannonballs se sont enfuies de justesse avec la victoire contre les Cherry Killers, les Venus elle, on laissé filer une avance pour voir les Beauties remporter ce match hautement rocambolesque et fort en pirouettes et blessures de toutes sortes. Et ce n'est pas l'excitation qui manque pour la suite. Les Venus continueront de se battre avec les Cannonballs pour la tête du classement et les autres suivent de pas ben loin. Tout est encore jouable et ça se jouera si l'été montréalais le veut bien. Parce que c'est pas pour vous faire chier, mais à Sept-Îles, il fait très beau.

Je vous laisse, je dois aller repasser mon nouveau costume, qui, évidemment, n'est pas aussi seyant que l'original. Il a toutefois le mérite d'être en fourrure, ce qui n'est pas négligeable.

Dottie, qui part à la chasse aux aurores boréales, mais qui vous aime pareil

jeudi 31 juillet 2008

Absence et douleur

Je sais.
Dottie vous a quelque peu abandonné. Voilà 8 jours que je ne vous ai pas donné à vous nourrir de bons mots de baseball. Rien à vous mettre sous la dent, non pas qu'il n'y ait rien à dire. Mais, comme toujours, ce silence résulte du fait que Dottie pense à vous, à votre bien-être et à vos sentiments fragiles.

Car la rumeur entendue autour du diamond dans les derniers jours est bien vraie, Dottie s'en va, elle se retire dans ses appartements du Nord du pays, l'été torride que nous subissons étant vraiment trop insupportable. Mais, rassurez-vous, Dottie sera là mardi le 5 pour un dernier tour de diamond avant de partir pour le 50e parallèle à bord d'un train au nom imprononçable et autochtone. Retenez vos larmes, lecteurs en délire, la souffrance est encore plus grande pour moi qui ratera non seulement 2 matchs de la saison régulière, mais également toutes les séries de fin de saison, alors que son équipe (en garde partagée avec la sémillante Geneviève Perron, évidemment) trône en ce moment même au sommet du classement de la LEJ.

Drame, tristesse, larmes, outrage.

Et c'est sans compter qu'elle manquera aussi les festivités de fin de saison et le concours de callage de bière flatte, remporté l'an dernier par Marie-Noël Choquet, ce qui lui valu un superbe manteau mou Corona XX-large, elle qui porte des grandeurs de linge qui n'existe même pas, rivalisant avec le size d'Annie St-Pierre.

Bref, les regrets s'emparent de moi à la (presque) veille de mon départ, alors que je pacte mes combines dans ma valise en plein mois d'août. Je regarde avec émotions les spikes que j'abandonne dans le vestibule de mon maigre logement et repense la larme à l'oeil à ma soirée d'hier où j'ai claqué comme un beu un double, un circuit et un triple (ben quoi, je peux bien relater mes petits exploits personnels aussi).

Car oui, trève d'émotivité, baseball il y avait hier au parc Jeanne-Mance et c'est en roulant en fou pour revenir à temps de mes vacances en Gaspésie que je suis arrivée sous le ciel perpétuellement gris de Montréal, histoire d'accompagner Vénus Spéculum dans sa quête du premier rang de la ligue. Fière de leur solide victoire de la veille contre les BAM qui sont nouvellement matantes d'une charmante recrue née du sein de leur capitaine Péloquin (elles ont au moins ça pour se consoler de leur difficile mi-saison), les VS avaient besoin d'une victoire avec au moins 5 points pour ravir le premier rang aux Cannonballs. 

Après avoir pris une avance rapide dans les premières manches contre les Cherry Killers, ces dernières ont décidé de venger l'affront en remontant à grand pas l'écart qui les séparait des VS. Ça s'est terminé à la noirceur et à la balle fluo alors que tout était encore possible des deux côtés. Les crises de coeur étaient à ça d'éclater de part et d'autre quand Diane Bourbonnais s'est présentée au marbre. Je vous le raconte en mille: deux filles sur les buts chez les CK, dont une au 3e. 10-9 au compteur pour les VS, 2 retraits, compte complet. DONC: possibilité pour les CK de faire égalité, même de gagner par un point ou deux, selon le coup de la grosse frappeuse Bourbonnais et possibilité pour les VS de stopper l'hémorragie et de conserver la victoire. Toutes les CK soufflaient de ne pas être à la place de Diane et les VS tremblaient solides dans leurs petites shorts. 
Résultat: la lanceuse vedette Myriam Beauchemin a lancé une ultime prise swignée dans le beurre et dans le noir, suivie d'un tonitruant STEEVE! de l'arbitre remplaçant, marque de commerce qui fera écho, chose certaine.

Ainsi, après quelques pipis nerveux, les VS sont retournées au banc la victoire en poche avec le premier rang à la solde. Fiou.

Précédemment, lors du match de 18h00, les BAM avaient mis fin à une séquence perdante en venant à bout des Battin' Beauties, leur permettant ainsi de stopper leur descente au 3e rang, après avoir trôné au sommet, imbattables en début de saison. 

Mais, chers amis, tout est encore à faire et il reste 3 matchs à la saison régulière. Et ces matchs serrés sont peut-être la prémisse de séries de fin de saison torrides, comme notre été. De toute façon, je n'en saurai rien, mais j'inventerai peut-être des résumés fictifs pour ainsi réécrire l'histoire de la ligue, comme tout bon manuel scolaire qui se respecte.

Dottie, qui s'en va pacter ses bottes d'hiver.

mercredi 23 juillet 2008

Le géomètre avait raison

Ç'aura été coït interrompu pour le match de 18h00 et pas de coït pantoute pour 19h15 puisqu'il tombait des grandes chaudières d'eau semi-frette hier sur Montréal.

Pas moyen qu'y mouille à 4 heures pour qu'on le sache vraiment qu'on ne jouera pas et qu'on aille voir Batman au cinéma à la place. Ben non. Dame nature (bitch) préfère qu'on se rende au parc se faire mouiller comme des canards pour rire de nous assise sur son nuage en compagnie du Père Noël, de la fée des dents et de ces autres personnages féériques qui peuplent notre imaginaire. En tout cas, c'est l'image que je me fais de son quotidien. Pis ç'a l'air qu'elle pis le bonhomme 7 heures... En tout cas, je vous en passe et des pas mûres.

Je vous résumerai donc la partie comme suit: une couple de balles frappées, attrapées, échappées, oups y mouille, sauvons-nous. Anyway, j'étais pas là, mais c'est ce qu'on m'a raconté et ça tenait dans un téléphone qui a duré 30 secondes. J'attendais sur le bord de la porte en suit bleu-blanc-rouge que les couteaux dehors arrêtent de tomber. 
Ce que je suis naïve.

On se reprendra comme ils disent.
Peut-être même ce soir, puisqu'il y a, imaginez-vous, reprise de pluie au parc Jeanne-Mance. 

Est bonne.

Dottie, qui s'en va tordre ses leggings dans le bain

mercredi 16 juillet 2008

Après la pause

Si les joueuses de la ligue en jupon ont été opportunistes hier devant les caméras de Flash, on ne peut pas en dire autant de cette même caméra.
Car en effet, si les veudettes de la LIJ en ont profité pour briller de tous leurs feux sur le diamond devant le kodak du mouton noir en quasi-faillite, Stéphanie Lapointe se permettant un triple, Sophie Cadieux frappant 2 gros coups sûrs d'affilé à sa première et peut-être dernière présence en saison, le caméraman lui, en profitait pour faire des beauty shots de pelouse au lieu d'immortaliser les moments forts, qui ont été nombreux cela dit, des deux matchs d'hier.

Car parlons baseball, le calibre d'hier était relevé comme des ailes de poulet 9-1-1, histoire de rester dans les images relatives au sport. Si Dottie ne se rappelle toujours pas des points, elle sait de quels bords ont été les victoires, aussi serrées qu'elles aient été.

Le premier match opposait des Cherry Killers en remontée fulgurante depuis le début de la saison, aux toujours aussi élégantes Battin' Beauties. Mais l'élégance n'exclue pas la puissance, comme le dirait mon slogan de compagnie de déménagement, si j'en avais une, et les deux équipes en jupettes l'ont prouvé hier soir. Le match, minutieusement arbitré par la firme Laurence & Laurence referee, appuyée par notre charmant personnage mi-saoul arborant pour l'occasion et les caméras un désormais classique chandail Bitch, a donné lieu a de nombreux bouleversements. Si les Cherry semblaient s'enfuir avec la victoire grâce à leur toute nouvelle puissance au bâton, les dames en rouge aux nombreux supporteurs et dont quelqu'un de l'équipe doit vraisemblablement travailler dans l'impression, vue la collection complète de vêtements qu'arborent leurs fans, n'avaient pas dit leur dernier mot et à l'aide d'une solide job de la lanceuse Isabelle Robitaille, ont pu remonter la pente et laisser les Cherry avec le goût amer de la défaite. 
Paraît que Cybèle n'en a pas dormi de la nuit.
Cela dit, les rouges ont eu chaud et les Cherry chauffent désormais bien des fesses dans cette ligue.

En deuxième partie de programme, les Cannonballs croisaient le fer avec les Boules à mites, autant dire une rencontre au sommet. Si l'aura des Boules (voyez l'image que vous voulez ici) tend à s'affaiblir, celui des Canons ne fait qu'augmenter au même rythme que la crainte des autres équipes de les affronter. Si au moins elles n'avaient pas toutes des manches coupées pour nous montrer leurs gros bras, ce serait déjà moins pire, mais toutes les tactiques sont bonnes pour effrayer l'adversaire semble-t-il. Pourtant, on comprend mal pourquoi Annie St-Pierre ne coupe pas les siennes, juste d'y penser, les genoux me claquent. 

La rencontre a été aussi serrée que les shorts de jeans sur notre arbitre au premier but, qui s'est d'ailleurs retiré en cours de partie, outré de voir une de ses décisions controversées renversée par l'arbitre au marbre. L'histoire du match se souviendra que la fille était safe, lui continuera de penser qu'elle était out. Un grand geste politique de sa part, ou seulement une envie féroce d'aller boire une canette. 

Tout était encore possible lorsque la dernière manche, jouée quasi à la noirceur, s'est amorcée, les Canons étant en avance de 2 points, mais les Boules finissant au bâton. Les Canons ont toutefois réussi à réprimer les volontés victorieuses des BAM et ainsi remporter une 3e victoire consécutive. Les filles en pantalons se magasinent définitivement un wedgie. Attention aux petits coins sombres du ZAZ les Canons.

Les deux matchs d'hier resteront gravés dans nos mémoires à jamais, et sur les tapes de Flash pour une durée déterminée, soit jusqu'à ce qu'on recycle les cassettes à la fin de l'été.
Appelez vos grands-mères, la LIJ passe à tévé.

Dottie, qui s'en va programmer son VHS

mercredi 9 juillet 2008

Champ de fluides

Ouille.

Dottie se réveille aujourd'hui avec le sentiment qu'un dix-huit roues lui a fait des donuts dans la face pendant une grosse heure et quart hier au soir, le dix-huit roues étant les Cannonballs et ma face étant ma face de même que celle de Venus Speculum au grand complet, dont je me fais la porte-parole, non sans douleur.

Un grand philosophe a dit un jour qu'il n'y en aurait pas de facile et il n'avait pas tort car VS n'a pas eu de cadeau hier soir sur le diamond, ni même de deux pour un. L'alignement de l'équipe était particulièrement affaibli par les vacances d'été qui devraient d'ailleurs être interdites, surtout l'été, ce que les Cannonballs ont bien compris, vu leur line-up plus que complet en ce mardi soir. Si 5 des piliers de l'équipe bleu-blanc-rouge, dont les 3 lanceuses potentielles, étaient absentes, se sont d'autres malchanceuses qui ont dû se taper le sale boulot et l'humiliation qui vient parfois avec, surtout quand le public est composé à 75% de gars saouls. Si un certain malaise régnait dans l'assistance quant au défi à relever par les lanceuses en herbe, nous avons compris hier l'ampleur de la tâche du pitcher et c'est bien peu dire. On a toujour en tête que le pitcher pitche, que les filles frappent et que c'est aussi simple que ça. Hors, ça ne l'est pas, aussi simple, il faut aussi pitcher bien si possible tout en faisant fi des pressions de l'assistance et des équipes. Et ça mes amis, il ne suffit pas d'avoir une balle, un suit et une mite pour faire ça. Il vaut donc la peine de rendre un hommage respectueux à celles qui ont dû accomplir cette tâche difficile et douloureuse hier pour les VS. 

Bref, outre le sentiment qui m'harasse d'avoir poussé mes oisillons hors du nid un peu trop vite et avec une petite poussée de trop dans le dos, ce qui les a fait s'effouarer le bec dans la garnotte un peu raide, il restera de ce match à oublier pour les VS deux choses: les Cannonballs sont maintenant à la hauteur de leur réputation et de leur pantalon (soit haut) et il est possible de faire 4 retraits sur une possibilité de 3 en une manche.

Et oui, ce n'était pas que la soirée du malaise sportif hier ni même celle du sexe dans le champ centre en plusieurs étapes faciles, c'était aussi la journée nationale du triple jeu. Les Venus ont ouvert le bal à la défensive avec un retrait en banque, les buts pleins, pour se laisser aller à un super jeu 6-4-4-2 (quand même, on parle aussi de sport dans ce blog) pour ainsi marquer un invraisemblable 4 retraits à la manche et redonner une miette d'espoir dans le coeur des VS blessées et leur permettre ensuite d'au moins s'inscrire au tableau dans la manche finale. 
Ouf. 
Les Cannonballs ne s'en sont pas moins tirées avec une autre victoire solide dont le score m'échappe et franchement, je ne veux même pas le savoir. 

Le second triple jeu aura été l'affaire des Cherry Killers qui sont décidément plus en feu qu'au début de la saison. Dottie n'a pas vu le jeu en question, étant trop occupée à noyer sa douleur dans la boisson en chantant des chansons grivoises avec nos amis les drunks, mais paraît que c'était malade. Bref, pas de triple jeu en 3 ans dans la ligue nationale de baseball (merci à l'arbitre pour les stats), mais deux le même soir dans la Ligue en jupon. À quand la Série mondiale au parc Jeanne-Mance, je vous le demande. Certains dirigeants sportifs manquent décidément d'à propos.

Pour en revenir au match numéro deux, c'est tout le contraire du premier match qui a lieu sur le diamond à 19h30. Orgie de points (notez cette référence incessante au sexe), deux équipes en forme, des balles frappées en masse, des buts courus, des jeux de fous et Isabel Rancier qui se rend au marbre en faisant des flips. Bon, d'accord, la dernière affirmation tient plus du fantasme que de la réalité, mais quand on rêve fort à quelque chose, ça risque d'arriver qu'on m'a dit. Je ne perds rien à essayer et je vais ajouter ce rêve à mes pensées d'atteindre un jour les olympiques.

La foule était par ailleurs nombreuse et en liesse pour assister à cette rencontre au sommet qui s'est soldée par le plus haut score enregistré à ce jour dans la ligue, soit une victoire des Cherry Killers 15 à 12, pour un immense total de 27. Les boules à mites encaissent donc une seconde défaite en saison, leur aura victorieuse fondant comme mister freeze au soleil torride de ce début juillet où une nouvelle saison semble s'amorcer. Les jeux ne sont pas encore faits mesdames et tout peut se jouer d'ici la fin de la saison en jupon. Je ne gagerais pas encore mon salaire sur une équipe en particulier, mais plutôt sur la ligue en général qui continue ses succès de relations publiques avec bientôt sa troisième présence dans un journal connu.
Qu'est-ce qu'on est big.

Sur ce, je m'en vais de ce pas réviser mon principe selon lequel on ne doit pas faire de sous-traitance avec les gros canons des autres équipes. 

Dottie, qui soigne son amour-propre

jeudi 3 juillet 2008

50% moins de gras

D'abord, je dois commencer par m'excuser.

M'excuser aux dignes représentantes des Cherry Killers zé Battin' Beauties de ce monde.
Car, je l'avoue bien bas, je n'ai pas la moindre idée de comment s'est déroulé leur match. À part quelques balles attrapées, quelques frappes en vrac et un retrait serré un marbre, Dottie n'a rien vu, rien entendu, rien remarqué, rien qui ne s'écrive dans un blog certain. Je ne sais même pas les points, ni même qui a gagné, c'est tout dire.
Des rumeurs d'estrade me disaient les Cherry, une fille des Cherry me disait les Beauties, bref, j'en déduirais que c'était serré et que dans nos coeurs, tout le monde a gagné. Dans les faits, j'imagine que c'est différent, mais vous savez à quel point je vis dans un monde de rêve.
Toutefois, je dois leur accorder qu'elles ont été des partisannes de choix pour le deuxième match, ce qui est déjà mieux que rien.

Parce que le deuxième match, je suis au courant. J'y étais. Et c'était quequechose.

Crinquées sans doute par la présence du photographe de la Presse avec ses gros zooms, strapé de tous les bords par mille cossins, prêt à aller mitrailler Bono dans un show au stade, les filles de 19h30 s'en sont données à coeur joie sur le diamond. Gang de show off. 
Dottie s'est d'ailleurs mise à développer une sorte de paranoïa de passer dans le journal avec le suit d'une autre équipe que la sienne. Scandale à l'horizon.

Les Cannonballs ont finalement été dignes de leur réputation brutale hier et j'imagine que ces bras-là n'avaient pas déménagé de combo poële-frigidaire la veille parce que ça cognait rare. Gary enlignait les triples comme d'autres les pointes de pizza à 99 cennes et Annie St-Pierre s'est même rendue sur les buts de son propre chef, c'est ben pour dire. Les boules à mites, qui étaient toujours invaincues à ce jour, mais qui étaient fragilisées par des absentes qui ont eu plus que tort en ce mercredi soir, avaient recruté pas moins de 4 subs à gauche à droite pour colmater la brèche qui s'était formée dans leur club. Ce ne fut pas suffisant pour empêcher l'eau de monter et elles sont passées proches de rouler leurs bas de pantalons. Ajoutez à cela qu'Isabel Rancier ne se rappelait plus comment frapper et vous aurez la prémisse d'une défaite annoncée pour les BAM.

La partie a encore une fois été faite de 80% de beaux jeux pour 20% de farfelu (ou peut-être est-ce l'inverse?), au grand bonheur du public qui était en train de virer fou raide, chantant même que l'arbitre pense à sa blonde pis toute. Pirouettes, plongeons, relais par-dessus la cage des frappeuses, cha-cha au deuxième coussin, autant d'images rocambolesques et croquées sur le vif qui se retrouveront peut-être dans le journal dans pas long. Il n'en fallait pas plus pour que nos fans réclament à grands cris un rappel, du jamais vu dans le domaine du sport.
Ce qui fut réclamé fut donné et c'est avec grâce (ou presque) que les joueuses se sont exécutées pour une 6e manche, peut-être même une septième, m'en rappelle pu. En tout cas, on a joué en masse.

Mais ces prolongations ne furent pas suffisantes pour permettre aux BAM de remonter la pente qui était raide et, avec seulement 3 vitesses, elles ont dû rebrousser chemin au milieu de la côte et laisser partir des Cannonballs folles de joie avec la victoire.

C'est avec le sentiment d'avoir offert tout un spectacle que les deux équipes ont retraité au vestiaire, de même qu'avec la certitude qu'elles seraient en mesure de faire revivre les 4 chevaliers O'keefe n'importe quand, eux qui ont fait les belles années des foires agricoles du Québec. Je vous invite d'ailleurs à aller voir le site Myspace du chevalier Claude Potvin, qui vaut le détour, ne serait-ce que pour les photos de lui en compagnie du chanteur Marc Gabriel, confondu pour l'occasion avec Peter Gabriel. 

Une fois au Zaz, nourries et comblées, nous avons même eu la chance de voir notre ami Marc-Antoine se chicaner sur un gros écran avec ses nouveaux amis de sports à 110%. 

Quand on parle d'une belle soirée.

Dottie, la traitresse des Venus



Scalpers demandés

La ligue en jupon se réveille ce matin avec un article à rajouter à son scrapbook.
Si on apprend grâce au Voir que notre ligue joue exclusivement en mini-jupe, on y dénote aussi qu'il faut réserver sa place dans nos estrades remplies de «mecs», dixit l'auteure de cet article.
À quand une revente illégale de billets pour nos affrontements hebdomadaires par les gars saouls qui nous accompagnent de match en match?
Dottie qui va aller repasser sa mini-jupe 

par Marie-Claude Marsolais, Voir Montréal 3 juillet 2008

jeudi 26 juin 2008

Le jour où les balles ont cessé de tomber

Pour une raison qui nous échappe toutes, on dirait toujours que c'est l'apocalypse qui s'annonce les soirs de ligue en jupon. On a même essayé de fourrer la météo en jouant parfois les mercredis, mais rien n'y fait. Dieu doit être sur facebook (anyway, ç'a l'air qu'il est partout), car il sait quand on joue certain. 

Ainsi, le ciel veut toujours fendre en deux au dessus de nos têtes casquées à partir de six heures et quart.

Mercredi soir, le vent s'est également mis de la partie pour nous niaiser, ou pour donner la raison de la poussière dans l'oeil aux Cannonballs d'avoir perdu un match qu'elles menaient rondement. Si leurs grosses cogneuses de circuits et leur lanceuse qui fait peur étaient pourtant au rendez-vous, la victoire leur a quand même échappée des mains, comme une balle qui passe tout droit au premier coussin et qui donne un but gratisse. Mais donnons à César ce qui revient à César et je ne parle ni de salade, ni de manger pour les petits chiens, mais les Battin' Beauties ont abattu du gros ouvrage, comme dirait sans doute le mononcle à quelqu'un, pour remporter cet affrontement 6 à 5 et ainsi venger leur défaite préalable contre les canons, alors que les filles en rouge avaient pogné les quetelles, toujours selon cet oncle X, face aux filles en pantalons.
 
Comme quoi les apparences sont parfois trompeuses et qui dit pantalon ne dit pas nécessairement victoire.

En deuxième programme, Venus Speculum affrontait la puissance tranquille nommée Boules à mites, qui ont toujours une femme enceinte disponible pour venir encourager sur le banc. Toujours invaincues, les BAM n'avaient peur de rien, comme d'habitude et avait encore louchement recruté des brutes telles Véronique Denis et une fille à tatous et bretelles histoire de rosser leur adversaire. Les VS avaient la chienne, mais ne laissaient rien paraître, tellement qu'elles ont réussi à faire match nul avec le BAM, une première cette saison dans la ligue. De part et d'autre, les filles étaient en feu et les retraits 100%  spectaculaires. La game a changé depuis que les fly sont attrapés, me disait un arbitre dont le nom m'échappe et il a bien raison. Nous avons même eu droit à des plongeons de fou et à une dislocation/ dédislocation instantanée de l'épaule de Geneviève Perron. Pouah.

En tout cas, pour Venus Speculum, ce n'est pas encore une victoire contre les BAM, mais ce n'est pas loin, et ce, malgré les grosses frappes des brutes en jaune. Les boules ne sont pas cuites, mais elles sont tiédasses en maudit et un jour, sans doute, elles connaîtront l'humiliation de la défaite.

D'ici là, nous verrons peut-être où culminera cette recherche de la sub surhumaine. Qui engagera une mercenaire payée pour tuer avec des circuits les personnes âgées qui passent dans le terrain? Qui concevra une androïde pouvant frapper des balles jusque sur l'avenue du Parc? C'est ce qu'on saura dans les prochaines semaines.

Dottie, humaine, qui a mal au coude

mercredi 18 juin 2008

Les goûts et les couleurs

Mardi 17 juin: mère Nature et son frère, mononcle bouette, ont décidé de nous laisser jouer sur un terrain sec. 

Troublant. 

Les filles en jupons en avaient même oublié que la balle-molle se jouait dans le sable tellement il était mouvant lors des matchs des dernières semaines.

Les équipes affichant un taux d'absentéisme légèrement plus élevé qu'à l'habitude, on ne s'est pas gêné pour aller piger dans les grosses pointures des autres clubs , soit dit sans me vanter. Cette tactique a aussi permis de mélanger les costumes allègrement, provoquant ainsi un dégoût certain parmi les spectateurs présents. Dottie aurait ainsi pu enseigner aisément les couleurs primaires aux enfants, grâce à son suit mélangé 3 couleurs, mix odieux entre le jaune des boules à mites et le rouge et bleu de Venus Speculum. Capitaine Cybèle n'était pas en reste, arborant un costume digne de Jean Airoldi, soit de mauvais goût, matchant bas rose et chandail jaune canari. Pouah.

Il paraît que Versace s'est retourné dans sa tombe.

Si la première partie s'est déroulée sans heurt, permettant aux boules de rester invaincues cette saison en battant les Battin' Beauties un peu trop facilement aux yeux de certains, et ce,  malgré la rumeur grandissante de dopage circulant dans la ligue (on pointe notamment du doigt Catherine Thériault qui multiplie les grosses frappes cette saison), conjointement à l'autre rumeur voulant qu'elles aient le costume le plus cheap de la LIJ, la seconde partie a donné lieu à des nombreux rebondissements, voire à trois parties en une.

Les Cherry Killers devaient avoir sur le coeur la volée qu'elles avaient mangée au match inaugural contre des Venus Speculum en feu, car elles se sont bien vengées sur le diamond en ce mardi soir au ciel menaçant. Alignant des cogneuses de la mort et ayant subtilement recruté une certaine Isabelle Rancier, connue pour ses frasques au bâton et ses vols de marbre, les CK, qu'on accusera bientôt de voler les initales d'un designer connu, ont explosé en 6e manche, ouverte de surcroît, pour faire une trâlée de points et faire paraître les VS pour des poules pas de tête. Alors que les 4 premières manches ont été vierges de points et après une manche de 5 points de chaque côté, les Venus se sont mis à échapper le plus de balles possible, tandis que les Cherry s'en donnaient à coeur joie en frappant des circuits et des affaires du genre.
Dure soirée pour les VS qui sont reparties la tête entre les jambes, humiliées devant un public gêné pour elles.

Ce n'est que partie remise les Cherry, c'est Dottie qui vous le dit.

Mercredi soir, la LIJ se déplaçait clandestinement sur le terrain de marde du parc Lafontaine, là où il fait bon viser les passants et les mamans en poussette et où on raconte que les boules à mites auraient mis à mort un petit chien en le visant à la tête avec une balle frappée en flèche. Sûrement un autre coup de la brute Thériault.

Dottie était prisonnière d'une salle de montage qui sent le fromage à plein nez, mais ses informateurs ont laissé entendre que Venus Speculum aurait eu raison des Battin' Beauties et que les Cannonballs auraient fait taire les ambitions victorieuses des Cherry Killers. C'est tout ce que j'en sais, mais c'est en masse diront certains.

La ligue fait relâche mardi prochain et c'est donc mercredi le 25 qu'on se retrouvera, public en délire, histoire de roter sur le diamond les vieilles 50 bues la veille à la St-Jean.

Dottie, qui évolue dans un monde qui sent le brie



samedi 14 juin 2008

Étirements 101

Puisque les blessures ont été légion ces derniers matchs et que j'ai à coeur la santé de la ligue en jupon, laissez-moi, images à l'appui,  vous présenter quelques étirements de base.

D'abord, les bras:


 
Ensuite, les jambes:


Le reste, arrangez-vous, on ne va quand même pas vous mâcher tout le travail.

Dottie qui s'occupe de votre bien-être.


mercredi 11 juin 2008

Quand les camions s'envolent, les filles jouent à la balle-molle

La ligue en jupon pourrait avantageusement s'appeler la ligue des intempéries vue la météo rocambolesque qui nous accable à chaque mardi. Après avoir joué en habit de neige, nous voilà contraintes à jouer dans 15 pieds de bouette et avec une chaleur accablante, comme le veut l'expression désormais consacrée des années 2000. Facteur humidex, le petit cousin de l'autre, était aussi de la partie.

Alors que tous les terrains de la ville, et je soupçonne, du monde, étaient fermés pour cause d'orages qui renversent des trucks sur le pont champlain, le nôtre avait été oublié par la ville puisqu'ils doivent se dire que personne ne joue plus là depuis 1987. C'est ainsi que les filles en jupon ont gracieusement affronté les éléments et l'adversité avec leur candeur habituelle, grâce à 3-4 coups de pelle d'un joueur occasionnel du KAK, Andy, notre sauveur en bermudas.

Le premier match, opposant les Cannonballs aux Venus Speculum s'est vite transformé en concours de salissage Tide™, le premier prix consistant en un approvisionnement à vie en détersif liquide. Investies par la mission saleté avant tout, les filles ont plongé 10 fois plus qu'à l'habitude dans l'espoir de se voir décerner la coupe malpropre 2008. Notons parmi ces plongeons un superbe retrait de la lanceuse surprise Geneviève Albert qui s'est roulée dans la gadoue pour attraper un mini-fly du bout du gant. L'autre Geneviève, la Perron, a aussi fait dans la roulade spectacle pour attraper une bonne flèche et faire un retrait splendide au 3e but.
Du côté des malchanceuses de la roulade, notons celle d'Ariane Moffatt, qui a tout donné dans la présentation, mais qui a malheureusement laissé passer l'objet de l'acrobatie, laissant la joueuse des Vénus safe au premier. Blessée par sa pirouette, elle a même dû laisser passer son tour au bat. Paraît que les gens d'Audiogram s'en venaient avec des bâtons et des chaînes pour rosser les filles qui ont blessé leur protégée. Sauvées par la pluie.

Bref, outre la malpropreté, on a eu droit à un match tout en défensive où peu de points ont été marqués. Les Vénus ont toutefois remporté la mise 4 à 0, frustrant les Cannonballs et leur nouvelle lanceuse émérite qui pitche fort.

C'est confusion qui aura été le mot d'ordre pour le 2e match, alors que la petite madame qui gère les arbitres et la pluie avait, pendant le 1er match, ajouté notre terrain à ceux déjà annulés pour cause d'orage. À court de femmes qui ont dû penser qu'on ne jouait pas, les boules à mites ont donc été obligées de recruter dans les estrades pour se constituer une équipe digne de ce nom. À un cheveu de prendre le gars qui ramasse les cannettes vides dans leur team, elles ont toutefois réussi à mettre la main sur suffisamment de demoiselles pour éviter la défaite par défaut. Leur équipe multicolore a tout de même remporté la première manche contre les Cherry Killers, avant que l'arbitre ne décrète la fin de la partie pour cause d'éclairs dans le champ, histoire d'éviter de mettre en péril les voltigeuses en bonne position pour s'ajouter aux statistiques d'électrocution sportive. La soirée s'est donc terminée par un sentiment d'inachevé pour les deux équipes, qui ont dû laisser leurs illusions de victoire sur le terrain. Que de poésie.

On retiendra de ce mardi 10 juin que les filles n'ont peur de rien, pas même des éclairs, du tonnerre, de la pluie ni de la saleté, et qu'il y a une pelle au dépanneur, en cas.

Dottie, qui s'en va javeliser ses bas blancs.

mardi 10 juin 2008

+ 3000 au thermomètre

«Veille d'orage violent pour Montréal métropolitain et Laval».
Devrais-je m'inquiéter?

C'est dans ces circonstances que veille ne veut pas dire demain, mais plutôt dans ta face et que Laval ne m'a jamais paru aussi proche.

La langue française m'étonnera toujours.

À tantôt si Jocelyne le veut.
Dottie

mercredi 4 juin 2008

Dans la boue jusqu'au cou

Si ma montée de lait météorologique des derniers jours n'aura servie qu'à arrêter la pluie le temps des deux parties réglementaires du mardi soir, mère nature aura tout de même choisi de nous mouiller sua tête encore toute la journée de mardi, engorgeant ainsi la ligne infopluie-baseball et permettant aux terrains d'absorber 15 pieds d'eau tel un chiffon J géant.
Le diamond mou comme un pouding chômeur, les filles n'ont tout de même pas hésité à se mettre les deux pieds (mais aussi parfois les deux mains, genoux, fesses et autres extrémités) dans la bouette de Jeanne-Mance, d'où ressortait parfois des vieilles cannettes de 50 callées depuis 10 ans.
Il faut toutefois reconnaître le travail d'entretien acharné des gars de la ville qui ont râclé le tour du marbre au ralenti et entre deux prises, 20 minutes après le début de la rencontre m'a-t-on dit. Ils ont même réussi à s'obstiner avec audrey "cannonball" villiard sur la pertinence de faire de même avec le trou de bouette qui servait de monticule à nos vaillantes lanceuses. L'inertie, une fois de plus, aura remporté la mise au détriment du sport de moyen niveau.

Qu'à cela ne tienne, ce n'est pas un peu (ni même beaucoup) de gadoue qui nous arrêtera. On est capable d'en prendre.

Les Cannonball, nées du grand schisme ayant divisé les Cherry Killers cette année, ont une fois de plus fait mentir leur réputation, que l'on va commencer à penser surfaite. Le premier affrontement les opposait à ces mêmes Cherry, lesquelles présentaient pour la première fois cette saison un alignement complet, pour le plus grand plaisir des spectateurs présents. Celles qui ont tremblé depuis le début de la saison ont pu prendre une semie-revanche en annulant 3-3 avec le clan des déserteuses. Les femmes en pantalons gris vont-elle maintenant souffrir du départ surprise de leur lanceuse vedette? À voir dans le prochain épisode.

Si vers 19h15, le terrain semblait vouloir se changer en sables mouvants, c'était pour mieux accueillir les Battin' Beauties et leurs adversaires latines, Venus Speculum. On a même failli perdre Stéphanie Lapointe dans la boue, c'est tout dire. C'est fort la succion. Les Venus étaient plutôt en forme en cet humide mardi soir et ont ouvert la machine tôt dans la partie. Les Beauties sont toutefois revenues en force en fin de partie et ont terminé le match par une manche de 5 points. Les Venus ont donc remercié le ciel qu'il fasse encore noir de bonne heure pour ainsi se sauver avec la victoire et une petite sueur dans le dos. 

On espère toutefois que les pubs de détergent à lessive ne sont pas mensongères, parce que les laveuses vont avoir de la job mes amis. Ne manquait plus qu'une shot de condiment à hot-dog sur le chandail pour donner l'impression d'être dans une pub de Tide. Quelqu'un aurait même aperçu un des gars de l'annonce d'Artic Power sortir du marbre en eau à la fin de la game. On l'a invité à venir prendre une bière au Zaz, mais il a décliné poliment.

Bon lavage.
Dottie.

lundi 2 juin 2008

Au menu cet automne

Dottie n'est pas du genre revendicatrice sur le terrain ni même sur le blog.
Elle est même plutôt perméable aux influences extérieures, à la compétition, aux guerres de clochers, aux mécontentements. Elle suit sa game en attendant de boire sa bière, tel un papa des années 50.
Or, aujourd'hui, un sujet la hérisse, lui donne le goût de péter un petit plomb, de mettre la chicane un peu. Comme elle travaille parfois de la maison, elle n'a personne à qui chiâler aux abords de la machine à café. C'est donc en ces pages que le méchant peut sortir. Alors watch out, ça s'en vient.

C'est quoi l'affaire avec la météo sacrament?

Bon, le mois de mai n'a pas été terrible, mais depuis la perte des valeurs religieuses dans la société moderne, le mois de Marie vaut pu d'la marde et c'est tel que tel. 5 degrés pour pratiquer son sport, c'est pas chaud, mais on se dit que c'est notre faute, on voulait jouer plus tôt en saison et juin nous promettra sans doute des jours meilleurs. Mais nous voilà arrivés, en juin, mesdames et messieurs. Et la courbe météorologique que m'affiche météomédia dans ses prévisions 14 jours  ne me plaît pas plus que le ciel gris et laid qui tient bon depuis la semaine dernière. Devrons-nous porter la manche longue sous notre 3/4 jusqu'à la fin des temps? Tout est possible.

Bref, ça chie.

Dottie, outrée du temps qu'il fait

jeudi 29 mai 2008

Luc et les autres

Un mercredi n'est pas coutume et pourquoi se priver d'un solide mal de cuisses en jouant deux journées consécutives. Si aujourd'hui beaucoup de filles s'asseoient en faisant des bruits de grands-mères, ce n'est pas parce que le plaisir n'était pas au rendez-vous au parc Lafontaine en ce frisquet mercredi soir.

Après avoir manqué l'opportunité de se faire analyser par des commentateurs maison, il n'en fallait pas plus à la ligue en jupon pour sortir les grands moyens pour épater la galerie. Au yâbe les commentateurs, on a mieux que ça, puisqu'un interprète vedette de l'ère pas si lointaine de la cassette est venu mettre de l'ambiance sur le diamond. Merci au chanteur à particule Luc de Larochellière pour ce don de soi, il n'y a rien de tel que d'aller au bâton sur l'air d'amère america, ça rend le coup plus politique. «Et un double pour le costa rica, à mort juan valdez, symbole de l'impérialiste du café! Amère America!», me suis-je dit en allant frapper avec mon équipe d'adoption. Ça a porté fruit. La semaine prochaine, Pearl Jam au parc Jeanne-Mance. 

Le match d'hier nous aura aussi permis de constater que Daniel Bélanger est rendu ben que trop big pour faire ses propres shows, il semble donc les sous-traiter à un quelconque personnificateur, qui nous chantait la folie en quatre pendant que le vrai Bélanger regardait tranquille ses amies chanteuses jouer au sport sur le terrain de roche du parc Lafontaine. La tactique n'est pas bête, sur scène, il est loin, ça peut être n'importe qui. Dans les estrades, on ne trompe personne.  À moins qu'il n'ait enfin développé ce don d'ubiquité qui nous fait tous envie.

Mais trève de discussion musicale, il y aussi eu baseball au parc Lafontaine hier. Les Battin' Beauties semblaient remises de leurs émotions de la vieille alors qu'elles avaient goûté au canon des filles du même nom. Elles ont remporté la victoire contre des Cherry Killers nettement plus en forme d'équipe que lors de leur premier match. Ça s'en vient pour les Cherry, on va y arriver.

Du côté du deuxième affrontement, les Cannonball (faudrait quand même me dire si c'est leur vrai nom, sinon, elles seront prises avec) croisaient le fer avec les Boules à mites, cette équipe qui nous surprendra toujours. Prévenues la veille du danger qui les guettait face aux gros bras des canons, les boules ont mis de l'avant leur plus grande force: l'inertie, pour repartir tranquillement avec la victoire et ainsi calmer nos angoisses face à cette nouvelle équipe du tonnerre. Elles sont battables mesdames, tenez-vous le pour dit. Les canons, aussi appellées les Moffatt's par des arbitres moqueurs dont on taira les noms, mais qui ont le même, ont jonglé maintes fois avec des balles bondissantes et des relais fantaisistes, histoire de se donner une première défaite en saison. Comme quoi, l'habit ne fait pas la joueuse de balle, ni même la ceinture d'ailleurs et un relais de plomb ne veut pas nécessairement dire qu'on sait où l'envoyer. 

Les choses sont donc en ordre et tout le monde peut jouer contre tout le monde sans se faire trop mal. Les grands honneurs de la saison ne sont pas encore acquis et les paris sont ouverts. Ça ferment à 5h.

Soyez prudent.
Dottie

mercredi 28 mai 2008

Deux balles, deux prises, une advil liquigel

La balle-molle a sans aucun doute des vertues thérapeutiques.
Au même titre qu'une tisane à la camomille ou deux Advil un lendemain de brosse, ce sport de balle et de gourdin tend à apaiser chez moi toutes envies de casser des yeules ou de claquer la porte de mon travail avec fracas.
Quel beau sport.

En effet, hier, après avoir sacré toute la journée sur les bogues sans fin provoqués par un boulot technologique, après avoir dû dealer sévèrement avec le facteur humain sous ses moins beaux jours et après avoir frappé un bécique avec le mien parce que j'étais en retard, quel plaisir ce fut d'aller taper fort sur un objet.

Le premier rendez-vous de la soirée opposait Venus Speculum aux Boules à mites, reconnues pour être les deux équipes les plus smooth de la ligue. Nous avons donc eu droit à un match smooth où les manches se jouaient au ralenti. Pedro (nom fictif), notre nouvel arbitre cubain, a même eu le temps de faire ses impôts entre deux manches. Mais qui n'a jamais fait l'éloge de la lenteur? Je ne vois pas le problème. 

La partie nous a aussi donné droit à une leçon de la règle de la troisième prise échappée qui permet de "voler" le premier. Celles qui n'avaient pas compris la tactique se le sont fait rentrer dans la tête de force avec 4 reprises du même jeu. Tenez-vous le pour dit les catcheurs, un beau pitch, ce n'est pas suffisant pour retirer une fille et comme l'a si bien dit ce même Pedro à Dominique, la catcheuse en training des Venus, "tu sais, les balles, il faut les attraper". 
Bien dit Pedro.

Le pointage a été serré, un point d'écart séparant les deux équipes, à la faveur des BAM, glorieuses de la saison 2007, leur permettant ainsi de remporter leur première victoire de l'année et les Venus, leur première défaite.

Le second affrontement permettait l'entrée en scène de la "nouvelle équipe", maintenant connue sous le nom des Cannonball, nom anglophone quand même plus évocateur que "lance-balle Brossard". On les craignait sur papier, voilà maitenant qu'on les craint pour vrai, les dames en véritable pantalon de balle, porté taille haute s'il-vous-plaît et avec la ceinture de surcroit. Ça frémissait sur le banc des beauties et même dans les estrades, mais c'était peut-être aussi dû à la température automnale qui sévissait sur le Québec au même moment. 5 degrés pour jouer au sport, c'est pas chaud et la bière a failli se transformer en café pour tous au el zazium.

Finalement, du côté du match de 19h15, le score n'a pas été aussi violent que prévu et, si les beauties avaient repris leur esprit à temps et échappé moins de balle, on aurait eu droit à un duel plus serrée. On se reprendra. 9 à 3 au final pour les cannonball si ma mémoire est bonne. 

Je vous laisse, Dottie doit tromper son équipe avec une autre ce soir, en plus de tromper le parc Jeanne-Mance avec Lafontaine.

Habillez-vous chaudement.
Dottie.


mercredi 21 mai 2008

Les déesses du stade. Enfin, stade, c'est une image.

Et ben voilà. C'est parti mon kiki et sur les chapeaux de roues à part de ça.
La deuxième saison en jupon s'est amorcée hier dans la joie, l'allégresse et la bouette au parc Jeanne-Mance qui nous accueille, à défaut de mieux, une fois de plus dans son terrain rempli de botches et de pique-niqueurs du dimanche. Ça met de l'ambiance comme on dit.

On est passé à ça d'avoir des annonceurs maison, n'eut été un manque flagrant d'électricité au parc. Moi qui croyait que les arbres marchaient au 220, j'ai été grandement déçue de m'apercevoir qu'aucune prise ne dépassait de ces magestueux feuillus. Malgré les efforts surhumains d'âmes généreuses et électriciennes, de même qu'un fil électrique rabouté à coup de tites rallonges de lampes de salon, lequel traversait sans peur l'avenue du Mont-Royal histoire de se ploguer chez Venus, maison des plantes, dont les breakers étaient, semble-t-il, hors fonction, nos annonceurs sont restés bouches cousues. 
Qu'à cela ne tienne, ce n'est que partie remise les enfants. On trouvera bien un speaker au gaz d'ici les séries de fin de saison.

Au moins, nous avions pour le plaisir de tous le hot-dog qui calcinait tranquillement pas vite dans le porta-chef, question de mettre de l'ambiance dans le nez des spectateurs et des joueuses. Les condiments se sont fait aller, c'était pas drôle.

Côté sport, tel que prévu, les deux premières équipes se sont élancées à 18h00 pile, les deux pieds dans le trou de bouette du marbre, en vain raclé par la ville. Les départs canons étaient un peu moins canons qu'à l'habitude, mais de toute façon, c'était la première, faut pas s'énerver on pourrait se blesser. Dottie courait en rond à la recherche d'une prise pendant la première partie, donc, les éléments marquants du premier match lui ont quelque peu échappé. Mais son oeil de lynx lui aura au moins permis de remarquer la jolie robe rouge qu'arborent cette année les ex-Miss balle-molle 2007 devenues Battin' Beauties. C'est ça que ça donne quand on met une date d'expiration sur un nom d'équipe. Parlez-en à tous les matelas 2000 de la terre qui l'ont vu, eux, le bug de l'an du même nom. Mis à part leur logo qui pourrait aussi servir à un club de danseuses, le suit est très class.

Pour revenir à l'élément principal, la game, on m'a raconté que la nouvelle capitaine Véronique Denis avait fait un grand chelem et je trouve que ça mérite mention. Mais mes sources sont biaisées, c'est elle-même qui me l'a dit, alors prenez ce que vous voulez là-dedans. Sinon, ça s'est fini serré en masse, 12 à 11 pour les Beauties contre la puissance tranquille de l'année 2007, les boules à mites, toujours aussi élégantes dans leur kit Pirates de Pittsburgh et arborant fièrement une capitaine à bédaine. La relève s'en vient, en espérant que la ligue dure au moins 17-18 ans.

Le second programme proposait une revanche du match inaugural de l'an dernier, où des Venus dépareillées et en nombre insuffisant s'étaient vues sacrer une volée mémorable et déprimante par les Cherry Killers, toutes swell dans leur costume de misfits. Cette année, c'est un club bien huilé (on parle de figure de style ici, et non de salon de bronzage) qui a affronté des Cherry désorganisées, sans capitaine et qui se sont rencontrées pour la première fois sur le banc. Une Dottie pas peu fière s'est payé un circuit en solo, et plus tard, c'est une Julie-Anne Richard, en retard qui, sans pratiquer, sans s'échauffer, l'a imité à sa première présence au bâton. Une brute. C'était tellement loin qu'elle aurait pu faire des roues jusqu'au marbre, ce que s'est promis de faire Annie Valin si elle frappe un circuit un jour. Donnons-lui en la chance, s'il-vous-plaît.

Bref, le score est un peu violent et je le tairai par pudeur et pour dire au Cherry que, tout est possible, les Venus en sont la preuve vivante, elles dont on ne donnait pas cher de leur peau l'an dernier. Leur pelage se vend maintenant plutôt bien sur les sites d'enchères.

Le Zaz nous a presque accueilli cette année avec des pantoufles à l'entrée, ce qui justifie en soit notre retour dans les terres douteuses du parc Jeanne-Mance. Il nous ont même plastifié le menu, c'est tout dire, ce qui nous permettra enfin d'échapper autant de salsa qu'on veut sans craindre de salir les prix de nos pichets en spécial.

C'est reparti mesdames zé messieurs, on se revoit mardi sur le diamond.

Dottie qui écrit beaucoup et travaille peu.

lundi 19 mai 2008

Ensoleillé avec passages nuageux. Possibilité d'averses.

Ça y est.
La folie de météomédia m'a reprise.

Mouillera, mouillera pas?

Sont-ce bien les joies d'internet?


dimanche 18 mai 2008

French camp camp ou le retour du calembours vaseux (enfin sur vos écrans)

Message publié lundi le 12 mai... ailleurs...

Les années se suivent et vont commencer à se ressembler si ce n'est qu'à cette période, Dottie reprend le collier du dur labeur à temps plein en même temps que celui de la procrastination, histoire de mettre à jour les événements marquants de cette ligue sportive féminine.

Que mes employeurs se tiennent loin de ce site, puisqu'ils découvriront le fruit de mes longues heures de montage la porte fermée, passées à décortiquer les parties de la veille au lieu de mettre bout à bout des images souvent sans intérêt. Aujourd'hui, c'est le monde mystérieux des sectes qui prend son mal en patience tandis que Dottie retourne à ses mots d'esprit et de sport. De toute façon, les membres de sectes n'ont sans doute pas la télé, il leur sera donc impossible de voir l'émission qui pourrait leur dire qu'ils sont dans une secte, alors à quoi bon.

Tout ce préambule pour vous dire coucou, I'm back et la ligue itou. À preuve, toutes ces dames aux muscles endoloris qui peinent au boulot aujourd'hui suite au camp d'entraînement en jupon d'hier, lequel faisait une saine compétition à la fête des mères et aux bons sentiments. Ça sent le début de saison et croyez-moi, ça va fesser. Les recrues semblent avoir été nourries au biberon de stéroïdes quand elles étaient au berceau tant leurs frappes étaient dévastatrices hier sur le diamond. Des plans pour que les anciennes ne reviennent pas. En tout cas, moi, j'ai douté. Mais le doute ne nous rendra que plus forte.

Sans parler de notre nouveau gear. Un beau sac à roulette, un nouveau masque de catcheur qui fait doublement suer de la face, mais qui nous permettra de cesser de le partager à chaque tour au bâton et ainsi mieux garder notre sébum pour nous, un beau bat qui résonne pas, bref que du bon. Les équipes se confirment cette semaine dans une réunion au sommet, les filles s'achètent des nouveaux bas, les arbitres repassent leur suit, autant de pistes qui nous indiquent que notre retour dans le monde du sport aura bien lieu mardi le 20.

C'est un rendez-vous, public en délire...

Dottie, cuisse en ciment.

mercredi 14 mai 2008

Merde.

Bon, ok, j'avoue. Je n'ai pas réussi à copier-coller mon post orphelin.
Ça copie tout en dessous de la boîte prévue à cet effet et je suis dépourvue.
Ouin.

Une nouvelle façon de perdre son temps selon Dottie

Puisqu'il était devenu difficile de gérer deux choses en même temps, soit la page myspace, relique douteuse de l'année 2007, de même que la page facebook presque déjà passée date et si peu conviviale, Dottie a décidé de rajouter un 3e élément à sa gestion des informations de La ligue en jupon et à son temps perdu sur la job à gérer tout ça.

Pourquoi se priver? C'est gratisse. 

Puisque j'ai maintenant franchi les limites que je me suis toujours empêchée de dépasser dans le domaine de l'internet, il me fait donc plaisir de vous souhaiter la bienvenue sur ce véritable blog en jupon, dans lequel je saute à pieds joints au moment même où la saison 2 de la ligue en jupon se met en branle, tel un Rambo 2 du sport féminin.
Il me fera donc plaisir d'écrire ici toutes mes phrases trop longues et mes jeux de mots douteux de sport et ce, au su et vu de toutes et tous. 

Pour commencer, permettez-moi de seulement copier-coller un post orphelin qui peinait à trouver sa place ailleurs ce pauvre enfant.
C'est pas du neuf, mais c'est de bon coeur.

Bonne saison.