jeudi 26 juin 2008

Le jour où les balles ont cessé de tomber

Pour une raison qui nous échappe toutes, on dirait toujours que c'est l'apocalypse qui s'annonce les soirs de ligue en jupon. On a même essayé de fourrer la météo en jouant parfois les mercredis, mais rien n'y fait. Dieu doit être sur facebook (anyway, ç'a l'air qu'il est partout), car il sait quand on joue certain. 

Ainsi, le ciel veut toujours fendre en deux au dessus de nos têtes casquées à partir de six heures et quart.

Mercredi soir, le vent s'est également mis de la partie pour nous niaiser, ou pour donner la raison de la poussière dans l'oeil aux Cannonballs d'avoir perdu un match qu'elles menaient rondement. Si leurs grosses cogneuses de circuits et leur lanceuse qui fait peur étaient pourtant au rendez-vous, la victoire leur a quand même échappée des mains, comme une balle qui passe tout droit au premier coussin et qui donne un but gratisse. Mais donnons à César ce qui revient à César et je ne parle ni de salade, ni de manger pour les petits chiens, mais les Battin' Beauties ont abattu du gros ouvrage, comme dirait sans doute le mononcle à quelqu'un, pour remporter cet affrontement 6 à 5 et ainsi venger leur défaite préalable contre les canons, alors que les filles en rouge avaient pogné les quetelles, toujours selon cet oncle X, face aux filles en pantalons.
 
Comme quoi les apparences sont parfois trompeuses et qui dit pantalon ne dit pas nécessairement victoire.

En deuxième programme, Venus Speculum affrontait la puissance tranquille nommée Boules à mites, qui ont toujours une femme enceinte disponible pour venir encourager sur le banc. Toujours invaincues, les BAM n'avaient peur de rien, comme d'habitude et avait encore louchement recruté des brutes telles Véronique Denis et une fille à tatous et bretelles histoire de rosser leur adversaire. Les VS avaient la chienne, mais ne laissaient rien paraître, tellement qu'elles ont réussi à faire match nul avec le BAM, une première cette saison dans la ligue. De part et d'autre, les filles étaient en feu et les retraits 100%  spectaculaires. La game a changé depuis que les fly sont attrapés, me disait un arbitre dont le nom m'échappe et il a bien raison. Nous avons même eu droit à des plongeons de fou et à une dislocation/ dédislocation instantanée de l'épaule de Geneviève Perron. Pouah.

En tout cas, pour Venus Speculum, ce n'est pas encore une victoire contre les BAM, mais ce n'est pas loin, et ce, malgré les grosses frappes des brutes en jaune. Les boules ne sont pas cuites, mais elles sont tiédasses en maudit et un jour, sans doute, elles connaîtront l'humiliation de la défaite.

D'ici là, nous verrons peut-être où culminera cette recherche de la sub surhumaine. Qui engagera une mercenaire payée pour tuer avec des circuits les personnes âgées qui passent dans le terrain? Qui concevra une androïde pouvant frapper des balles jusque sur l'avenue du Parc? C'est ce qu'on saura dans les prochaines semaines.

Dottie, humaine, qui a mal au coude

2 commentaires:

Cybèle a dit…

Toujours plaisant de te lire chère Dottie, surtout pour une nouvelle baseball mom qui ne sait plus où donner de la mite et du bat et qui a manqué les matchs de mercredi. Par contre, je me dois un petit correctif, mais le match nulle entre les Boules et les Vénus n'était pas une première cette année, en effet les Cherry Killers et Les cannonballs ont aussi joué de l'égalité avec un 3-3 bien serré lors de leur premier affrontement de la saison.
On se voit mercredi autour du diamond

Dottie a dit…

Merci Cybèle.
Mais la première, ce n'était pas le match nul en soi, mais plutôt le match nul pour Les BAM seulement, qui n'avaient encore rien perdu cette saison.
Ce qui a été corrigé hier d'ailleurs, mais ça, c'est une autre histoire qui sera racontée sous peu...